“Midi rouge, ombres et lumières”
Ce troisième tome de Midi rouge, qui fait suite aux deux précédents consacrés aux années 1930 et à la prise en main du département par Vichy en 1940-1942, offre un tableau d’ensemble de Marseille et des Bouches-du-Rhône de 1940 à juin 1944.
Il revient sur la création de la Résistance dès 1940, décrit son affirmation, évoque l’Occupation à partir de 1942, l’évolution des pouvoirs de Vichy en 1943-1944 et la vie quotidienne des Provençaux.
La Résistance commence très tôt à Marseille. Dès l’été 1940, s’organisent des départs maritimes clandestins vers l’Afrique du Nord. Des groupes très divers tentent de protéger les persécutés, en particulier dans le camp des Milles, lors des déportations de l’été 1942. Les grands mouvements de Résistance et les réseaux se développent rapidement.
Après l’Occupation en novembre 1942, les quartiers nord du Vieux-Port de Marseille sont détruits par les Allemands, les suspects raflés par la police française, les jeunes envoyés en Allemagne pour le STO.
La Milice et le PPF de Simon Sabiani tiennent le haut du pavé, en lien avec la Gestapo. Par ailleurs, la population provençale souffre de plus en plus des pénuries. En 1943, la Résistance, fortement réprimée, se regroupe, s’engage dans l’action armée, avec les Groupes francs et les FTP, et organise de grandes grèves en mars et mai 1944.
Mais, en juin 1944, la montée au maquis dans les collines du nord du département est réprimée par de véritables massacres. La Libération approche.
http://www.syllepse.net/lng_FR_srub_100_iprod_490-Resistance-et-Occupation-1940-1944-.htmlDisparition de Résistants dans notre vallée de l’Arc : Maxime PUNTEL et Charles MILESI
Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah
27 janvier 2011 - Comme chaque année, la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah et de prévention des crimes contre l’humanité sera marquée par de nombreux événements.
Camp des Milles: le Wagon-Souvenir
Jeudi 27 janvier 2011, 15h
Cérémonie officielle régionale en présence de Jorge Semprun, écrivain et résistant déporté à Buchenwald.
Wagon-Souvenir des Milles,
Chemin des Déportés
Les Milles - Aix-en-Provence
Orléans: Cercil et Musée-mémorial des enfants du Vél d’Hiv’
Jeu. 27 janv. 2011 -
Le Centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement dans le Loiret et sur la déportation juive,
Musée-mémorial des enfants du Vél d’Hiv’ ouvrira ses portes le 27 janvier 2011.
Sous la présidence de Simone VEIL et en présence de Jacques Chirac:
Dans ses nouveaux locaux, le Cercil continuera à développer la recherche historique sur les camps de Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau. Il proposera une exposition permanente, des ateliers pédagogiques et un espace mémoriel.
L’espace disponible permet d’accueillir un Musée-mémorial des enfants du Vel d’Hiv’ comprenant notamment une salle dédiée aux 4 400 enfants internés dans les camps du Loiret avant d’être assassinés à Auschwitz.
45, rue du Bourdon-Blanc
45000 Orléans
Portes ouvertes : les 28, 29 et 30 janvier après-midi.
Deux avocats pour défendre notre association assignée en diffamation par la Commune de PEYNIER.
Maître Michel PEZET Conseiller Général des Bouches-du-Rhône
et Me Pierre RANCAN, membre de l'Observatoire de la Laïcité de Provence - O.L.P.A.
ont acepté de nous defendre.
Information à nos amis et sympathisants
Vous savez que notre Association a été assignée en diffamation, par deux membres de sa famille et par la Commune de Peynier, suite aux informations que nous avions diffusées le 15 août 2010 concernant l'invitation lancée par la Mairie de Peynier pour ériger un buste le 4 septembre 2010 en mémoire de Vincent DELPUECH (ancien sénateur-maire du village et directeur de presse sous l'occupation).
Le tract incriminé reproduisait une citation peu connue de René CASSIN, président du Jury d'Honneur qui, en rendant à l'intéressé son éligibilité le 26 octobre 1946, soulignait cependant que "le fait d'avoir été pendant l'occupation administrateur de journaux.../... continue à figurer à son passif politique"
Notre intention n'était pas de diffamer qui que ce soit, mais de rappeler cette phrase essentielle du jugement de ce grand juriste aixois que fut René CASSIN, Résistant dès le 23 juin 1940, membre du gouvernement de la France Libre, qui, dans ce jugement final sur Vincent DELPUECH, avait jugé nécessaire de souligner l'appréciation négative qu'il portait sur les activités de l'intéressé pendant toute l'occupation. Diffamation de notre part ? ... tout cela se trouve dans le Journal Officiel.
Deux avocats ont accepté de nous défendre, deux avocats qui se battent pour les valeurs que nous défendons: la liberté d'expression et la Mémoire de l'Histoire. Me Pierre RANCAN est membre de l'Observatoire de la Laïcité de Provence - O.L.P.A. - et Maître Michel PEZET Conseiller Général des Bouches-du-Rhône.
Notre Association est convoquée pour les plaidoiries le lundi 9 mai 2011 à 14 heures précises. Tous les membres de notre Association sont les bienvenus, avec amis et connaissances, car le président du Tribunal ne peut qu'être sensible à l'intérêt que nous portons tous à cette affaire qui concerne notre liberté d'opinion et notre droit d'expression... et dont la presse parlera.
Notez dès à présent dans vos agendas: lundi 9 mai à 14 heures (on pourra ensuite se relayer tout l'après-midi) au Tribunal de Grande Instance d'Aix-en-Provence (audiences correctionnelles) 40 Boulevard Carnot, 13100 Aix-en-Provence 04 42 33 83 00 (Parking Carnot).
Venez nombreux. Merci de votre soutien.
Les passagers du MASSILIA reviennent à Marseille sur le FLORIDA le 20 juillet 1940.
Les passagers du MASSILIA : le retour ...
Ces parlementaires du Massilia refusaient l'armistice et étaient fermement décidés à continuer le combat contre l'Allemagne nazie.
Dans le même temps près de mille pilotes militaires quitteront la France avec leurs avions. Le 18 juin de GAULLE avait lancé son appel depuis Londres.
Le 23 juin Hitler est en visite à Paris.
Le 24 juin le Massilia, avec Jeran ZAY, arrive à Casablanca.
Le 25 juin l’armistice entre en vigueur.
Le 10 juillet, seuls 80 des parlementaires présents à l’assemblée refusent de voter les pleins pouvoirs à Pétain, mettant fin à la République.
Nous connaissons l’arrestation de Jean ZAY le 15 août à Rabat pour "abandon de poste et désertion en présence de l'ennemi".
Nous connaissons l’arrestation de Pierre MENDES-FRANCE le 31 août.
Mais que savons-nous de leur retour en France ?
les quatre condamnés ...
Pierre MENDES-FRANCE fut conduit à la prison de Casablanca en attendant d'être transféré à celle de Clermont-Ferrand. Il fut condamné le 9 mai 1941 à six ans de prison, mais réussit à s’évader le 21 juin 1941 et à rejoindre l’Angleterre pour continuer le combat.
Jugé par le même conseil de guerre qui condamnera à mort de GAULLE et LECLERC, Jean
ZAY, après un simulacre de procès, est condamné le 4 octobre 1940, à la déportation et à la dégradation militaire : la peine de DREYFUS, jamais prononcée
depuis. Il se refuse à tout recours en grâce.
Pour les trois autres inculpés, les peines suivent une étrange gradation:
- Pierre MENDES-FRANCE juif, secrétaire d'Etat du Front Populaire, est condamné, le 9 mai 1941, à six ans de prison ferme.
- Pierre VIENOT, ancien Sous-secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères de Blum, mais d'une vieille famille catholique de droite, est condamné à huit ans avec sursis.
Le 4 décembre 1940 Jean ZAY est transféré au fort Saint Nicolas à Marseille, puis, le 4 janvier 1941, à la maison d'arrêt de Riom.
Le 20 juin 1944, trois miliciens venus de Vichy sous l'autorité de Maret, Cordier, Develle et Millou, chef du service de la sécurité à Vichy, viennent enlever Jean ZAY de la prison de Riom. Ils sont munis d'un ordre de transfert à Melun signé par Baillet, directeur de l'administration pénitentiaire, également milicien, accompagné d'instructions de Clémoz, chef de cabinet de Darnand.
Se faisant passer pour des résistants, les miliciens conduisent Jean ZAY, en voiture, dans les bois de Cusset,
près de Vichy. Ils le font descendre de voiture. L'un d'eux le matraque, puis Develle l'abat, d'une rafale de mitraillette. Les assassins dépouillent le corps de ses vêtements, lui arrachent son alliance, le jettent dans un ravin, "le Puits
du Diable", qu'ils plastiquent pour empêcher toute identification.
Deux chasseurs le découvrent, par hasard, le 22 septembre 1946.
le retour des autres ...
Mais que sont devenus les autres parlementaires du Massilia ? Leur retour est bien moins connu.
L’un de ces passagers, M. TONY REVILLON, sénateur radical-socialiste et résistant connu, a rapporté dans son livre “Mes Carnets: Juin-Octobre 1940. Documents et Témoignages pour servir à l’histoire” [Ed. Odette Lieutier, 1945] les souvenirs de cette époque. Il relate (pp. 127-129) une lettre à la presse algérienne qui est un excellent résumé du voyage à bord du Massilia.
A Alger ils apprennent que le ministre de l’intérieur Marquet autorise les sénateurs et députés algériens à regagner Marseille, mais l’autorisation est toujours refusée aux parlementaires de la métropole... et ceux-ci ne pourront donc pas assister à la séance de l’Assemblée nationale du 10 juillet pour le vote des pleins pouvoirs. PETAIN savait qu’ils n’auraient pas voté “oui”.
A propos du Massilia, Pierre LAVAL déclare au président HERRIOT à l’Assemblée nationale: “Ce n’est pas en quittant la France, qu’on peut la servir”. Et TONY REVILLON complète (p. 125) “Non, Monsieur Laval, le général de Gaulle sert mieux son pays en organisant à l’étranger une armée qui aidera nos alliés à libérer la France que vous qui vous mettez à genoux devant le vainqueur, le vainqueur provisoire”.
Le 17 juillet plus rien ne s’oppose à leur retour. Le départ est prévu le 18 juillet à bord du Florida. M. TONY REVILLON écrit “Seul MANDEL (étroitement surveillé dans son hôtel par la police) n’est pas autorisé à s’embarquer”. M. TONY REVILLON était manifestement peu au courant de la situation de Jean ZAY et MENDES-FRANCE, ou du moins en parle très peu....
Le Florida arrive à Marseille le 20 juillet 1940 à 7 heures, mais il est interdit aux parlementaires de quitter la ville... C’est ainsi que l’on retrouve plusieurs de ces passagers à Marseille, reçus par petits groupes à déjeuner chez Mr et Mme Vincent DELPUECH (pp. 143-144). Ce dernier était toujours actif dans le milieu radical.
Si M. TONY REVILLON, avant son départ d’Alger, avait bien rendu visite à Georges MANDEL, personne à Marseille ne semble plus cependant s’y inquiéter de l’absence de Jean ZAY ou de Pierre MENDES-FRANCE.
Un document apparu récemment (“Les attestations des passagers du Massilia”) affirme que “Vincent DELPUECH les a tous accueillis”: suivent les noms d’une douzaine de passagers du Massilia (voir copie jointe)... sans nouvelles des 15 autres.
Il s’agit d’un fascicule, sans date ni signature, qui circule depuis quelques années dans les boites aux lettres de Peynier, intitulé: “L’opinion des édiles municipaux et des chefs socialistes sur l’attitude de Vincent Delpuech pendant l’occupation”.
La première page indique qu’il s’agit d’un fascicule d’hommages à Vincent DELPUECH, tête de liste du “Rassemblement des Gauches Républicaines”, destiné aux “délégués (équivalent des grands électeurs) au Conseil de la République”. Tel était le nom du Sénat sous la IVe République. Dans ce document, les collègues de Vincent DELPUECH ont réuni des “attestations et témoignages” en sa faveur, sans doute pour les élections du 7 novembre 1948 (qu’il a perdues après avoir retrouvé son éligibilité) .
Il s’agit donc sans doute d’un document électoral, mais qui a l’avantage de recouper le témoignage de M. TONY REVILLON sur les invitations de certains passagers du Massilia à leur arrivée à Marseille le 20 juillet 1940.
En ce qui concerne le statut de Vincent DELPUECH par rapport à l’occupant, il est intéressant de lire le document suivant. En 1948 un autre Résistant, C.L. FLAVIAN publie des documents dans son livre “Ils furent des hommes” préfacé par le général de GAULLE (Nouvelles Editions Latines, 1948). Il y publie des rapports de police relatant des déclarations à la Libération concernant “l’affaire Tortora” (principal tortureur de la Gestapo, exécuté à Marseille). L’une de ces déclarations (p. 326) concerne “l’affaire DELPUECH Vincent”:
Les “Carnets” de M. TONY REVILLON ne parlent pas de l’arrestation ni de la condamnation de Jean ZAY ... car ces carnets s’achèvent le 3 octobre 1940, la veille de ce jugement inique. Lors de leur publication en 1945 M. TONY REVILLON écrit “J’ai préféré ne rien ajouter à mon texte de 1940”. On n’avait pas encore retrouvé le corps de Jean ZAY dans les bois de Cusset.
Et pendant ce temps là en Provence:
Le 28 juillet 1940 le sergent Albéric LAURENT, instituteur, mobilisé depuis août 1939, est démobilisé et rentre en Provence. Il rejoint les Forces françaises de l’Intérieur (F.F.I.) le 1er janvier 1943, d’abord dans le secteur d’Aix-en-Provence, puis le 2 juin 1944 dans le maquis de Vauvenargues. La Résistance s’organise.
Le 15 août 1944 les troupes américaines et françaises débarquent en Provence. Le chef des forces françaises est le général Jean-Marie de LATTRE de TASSIGNY, qui s’était évadé de la prison de Riom pour rejoindre l’Angleterre. La jeune Résistance Edmonde CHARLES-ROUX s’engage comme infirmière. A Marseille, Vincent DELPUECH est incarcéré à la prison St Pierre, comme prisonnier politique sous le N° 242, inculpé par le Comité d'Epuration des Bouches-du-Rhône.
Albéric LAURENT s’engage comme volontaire dans le commando COURSON du bataillon de Provence, dirigé par le commandant de COURSON de La VILLENEUVE, qui est intégré à la 1ère armée. Il est mort au champ d’honneur le 21 janvier 1945 à CERNAY dans la “poche de Colmar”.
La veille de sa mort, Albéric LAURENT écrit à son épouse:
Le 20 mars 2011 on fêtera le centenaire de la naissance du Résistant Albéric LAURENT.
Une cérémonie aura lieu la veille, samedi 19 mars à 11h au cimetière Saint-Pierre à Aix-en-Provence, en présence des représentants de nombreuses associations d’anciens combattants et d’amis de la Résistance.
Honneur aux Résistants !
9 mars 2011 : cérémonie en l’honneur du centenaire de la naissance d’Albéric LAURENT.
et
l'Union Locale des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre - ULAC Aix
(avec un jour d’avance sur la date de sa naissance en raison du scrutin cantonal le 20 mars prochain).
Pour les habitants de PEYNIER et la Haute Vallée de l’Arc, nous commencerons:
- à 9 heures 30 par un dépôt de gerbe au Monument aux Morts (à côté de la Poste, 23 Avenue de la Libération à PEYNIER) devant l’ancienne plaque à Albéric LAURENT offerte par ses camarades des commandos COURSON. Minute de silence.
- A 10 heures 15 aura lieu le départ en voiture, depuis l’emplacement de co-voiturage, parking du Jeu de Boules (en contrebas de la place Yves Dollo) à Peynier, vers le cimetière d’Aix.
En espérant vous y rencontrer nombreux
Bien cordialement
Jacques MISGUICH
Président « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire »
Albéric LAURENT: Un homme d'honneur (1911-1945)
Né le 20 mars 1911 à Aix-en-Provence, orphelin, il est élevé par sa grand-mère. Etudiant à l'école normale d'instituteurs d'Aix-en-Provence, il débute sa carrière à l'école communale de Peynier et épouse une Peyniérenne. Il restera toujours très attaché à ce village et à sa famille.
C'est un jeune homme discret, généreux et profondément humaniste, se dévouant sans limite pour l'enfance déshéritée. Profondément épris de fraternité et de liberté, il s'engage dans la Résistance, et il mène de front ses activités scolaires le jour et ses actions clandestines la nuit. Il adhère au Mouvement de Libération nationale du pays d'Aix et fait, partie de toutes les missions y compris les plus risquées: parachutages, transport d'armes, cache de fugitifs.
Après le débarquement de Provence en août 1944, il est décoré de la Croix de Guerre. Désirant poursuivre la Libération de la France, il s'engage dans le Bataillon de Provence constitué de volontaires (commando COURSON).
Lors de la campagne d'Alsace, après avoir obtenu une nouvelle décoration, le lieutenant F.F.I. Albéric LAURENT est touché par un obus au cours d'une mission de liaison et succombe à ses blessure à l'âge de 34 ans.
Le 5 juin 1945, une cérémonie officielle se déroula à l'école communale de Peynier, où la population du village lui rendit un dernier hommage.
Il a été nommé Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume, par décret du 7 juillet 1945, en en 1947 il reçoit la Médaille de la Résistance.
Aujourd'hui une école porte le nom d' "Ecole Elémentaire Albéric LAURENT" depuis le 26 juin 2008, située au 10 avenue de Grassi à Aix-en-Provence, par décision de la ville d'Aix et du Rectorat de l'Académie d'Aix-Marseille.
Laure BOYE, secrétaire « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire »
(Renseignements biographiques provenant des archives de l’Ecole Elémentaire Albéric Laurent et de l’ouvrage “Peynier sur les chemins de la mémoire” (Littéralis, 2000)
15 avril 2011. Au Collège de ROUSSET: "Résistance et Déportation, deux expositions, un film, des témoignages irremplaçables."
COMMUNIQUE de PRESSE:
Résistance et Déportation:
deux expositions, un film, des témoignages irremplaçables.
L' « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire » travaille au devoir de mémoire avec les professeurs d'Histoire du Collège de ROUSSET. Nous organisons le vendredi 15 avril 2011 une action pédagogique dans le cadre de leur cours d'Histoire, avec le concours de différents présidents d'associations d'Anciens Combattants:
- · Madame Marie-Thérèse BRUN-CLAVERIE, présidente de l' Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance – A.N.A.C.R. Aix-Pays d’Aix ,
- · Monsieur Pierre ARBORE, président de l' Union Française des Associations de Combattants et Victimes de Guerre - Union Locale d'Aix-en-Provence
- · Messieurs Sabin CHIARIELLO, président, et Amédée BUIX, vice-président de l' Association des Anciens Combattants de Trets
Cette action commune va spécialement en direction des jeunes pour la transmission de la mémoire et des valeurs de la Résistance.
Après l’accueil des témoins et une photo de groupe, la matinée sera ouverte à 8 heures par Mr. Guy VERSAVEL, principal du Collège, en présence de Mr. Jean-Louis CANAL, maire de Rousset, vice-président du Conseil Régional, vice-président de la CPA, et de Mr. le Conseiller général.
Adresse: Collège de Rousset, v Chemin Départemental 56, Tel: 04 42 29 00 40
Après un instant de recueillement à l’écoute du “Chant des Partisans”, une brève introduction d'un film sur Jean ZAY sera présentées par Mr. Norbert BERNARD, adjoint délégué à la Culture et au Patrimoine. L'histoire et l'œuvre de ce grand ministre sera présentée dans le film "Dans la lumière de Jean Zay" (film FR3 de 25 min par Marieke Aucante, grand reporter, chevalier de la Légion d'Honneur) et discutée ensuite au travers de questions situant l'homme dans son contexte: député radical, artisan du Front Populaire (1936-1938), réformateur de l'école, en lien avec les grandes lois sociales de juin 1936, la guerre, son engagement en 1939, la défaite, le prisonnier du gouvernement de Vichy et son assassinat par la milice le 20 juin 1944..
Dans dans la bibliothèque du Collège, deux expositions auront été présentées par l'ANACR-Aix, du 1er au 15 avril : "Jean MOULIN" et "Résistance en Pays d’Aix".
L'essentiel de la matinée du 15 avril consistera en une rencontre entre les élèves de 3ème et un certain nombre de Résistants, Anciens Combattants du Débarquement de Provence, témoins et acteurs de la Résistance et de la Déportation, avec qui les élèves pourront discuter et leur poser des questions dans des ateliers séparés.
Ont été conviés:
- pour la déportation (séance plénière de 11h 15 à 12h 10 ):
Madame Denise TOROS-MARTER,
Chevalier de la Légion d’honneur,
présidente de l’Amical d’Auschwitz – Marseille Provence
Monsieur le Dr. Jean-Louis MEDVEDOWSKI,
président de l’Union des Déportés, Internés, Familles de Disparus et Fusillés de la Résistance Aixoise
sous la présidence de Mme. Marie-Thérèse BRUN-CLAVERIE, présidente ANACR-Aix
- guerre et le Débarquement de Provence (Atelier N°1 à 9h à 10h et de 10h15 à 11h15):
Monsieur Joe RONSMANS-DAVRAY,
Monsieur René HADDAD-PARFAIT,
sous la présidence de Mr. Pierre ARBORE, président ULAC-Aix et de Mr. Sabin CHIARIELLO
- pour l’engagement dans la résistance (Atelier N°2 à 9h à 10h et de 10h15 à 11h15): :
Monsieur Pierre GABART
Monsieur Jean-Paul MARCADET, colonel F.F.I.
sous la présidence de Mme. Marie-Thérèse BRUN-CLAVERIE, présidente ANACR-Aix
L’horaire de la matinée sera donc le suivant
- 8h: Accueil des témoins, et présidents d’associations; photos de groupe pour la presse (les visages des enfants ne seront pas identifiables, sauf autorisation spéciale);
- 8h 15: mots de bienvenue et présentation du film
- 8h30: projection du film “Dans la lumière de Jean ZAY”
- 9h-10h: Ateliers N° 1 et 2
- 10h-10h15: pause et récréation des élèves
- 10h15-11h15: Ateliers N° 1 et 2
- 11h15-12h10: séance plénière sur la déportation
- 12h40: repas éventuel pour les témoins et présidents qui se seront insrits en début de matinée.
Pour l' « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire »
Jacques MISGUICH, Président