La Marseillaise / Jean ZAY: Un républicain à redécouvrir

Article paru dans La Marseillaise le 19 juin 2009.

Manifestations en souvenir de Jean ZAY et de la Résistance à Aix-en-Provence, Rousset et Peynier

Pour les 65 ans du sinistre assassinat de Jean ZAY, notre « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire »   a organisé, entre les 19 et 27 juin 2009, une série de quatre manifestations en souvenir de Jean ZAY, d'Albéric LAURENT et de la Résistance à Aix-en-Provence, Rousset et Peynier, annoncées dans le dépliant ci-dessous.

Programme des manifestations, distribué à Aix-en-Provence, Rousset et Peynier.

Jean ZAY, ministre de l'éducation nationale

Jean ZAY, Républicain méconnu

Albéric LAURENT (1911-1945), instituteur à Peynier, Mort au champ d'honneur

Articles sur Jean ZAY, annonçant la Conférence-débat à Rousset le samedi 20 juin 2009

Articles parus dans La Marseillaise du 17 juin 2019.

19 juillet 2009: Cérémonie devant le wagon souvenir des Milles

Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français, et en hommage aux Justes de France.

Article dans La Provence du 20 juillet 2009.

21 juillet 2009: cérémonies pour le 65e anniversaire de la mort de Saint-Exupéry, abattu "en service commandé" au large de Marseille, en préparant le débarquement de Provence.

 

Sa veuve, Consuelo, était à l'origine du personnage du Petit Prince.

 

Article de La Marseillaise du 30 jullet 2009.

L'ancien maire au passé Vichyste sera-t-il honoré ? (Egletons)

Article du Canard Enchaine le 5 août 2009.

Plusieurs articles ont été publiés ces derniers jours dans LA MONTAGNE, LE POPULAIRE et le CANARD ENCHAÎNÉ au sujet du projet de la municipalité d'Egletons (Corrèze) d'élever un bronze pour honorer Charles Spinasse, un ancien maire au passé vichyste.

Quelques historiens et responsables civiques ont en effet publié un texte pour "rappeler que toute évocation de la carrière et des réalisations de Charles Spinasse ne saurait éluder le rôle de l'ancien maire d'Egletons dans la collaboration avec le IIIe Reich nazi.".

Les habitants de notre région ne manqueront pas de faire le parallèle entre les villes de Egletons et de Peynier, entre le député-maire Charles Spinasse et le sénateur-maire Vincent Delpuech, pour qui l'érection d'un bronze est également prévue par la municipalité actuelle.

Vincent Delpuech aussi était directeur de publications pendant l'occupation. Il fut incarcéré à Marseille comme prisonnier politique le 26 août 1944 et accusé par le Comité Départemental de Libération « d’avoir servi servilement et jusqu’au dernier moment dans Le Petit Provençal, la politique de collaboration avec l’ennemi, par des appels à la collaboration, aux départs en Allemagne, à la L.V.F. et à la Phalange Africaine, ainsi que par des attaques contre la Résistance et les Alliés de la France ».

En 1946, le Jury d'Honneur, présidé par René Cassin, a souligné que le fait d'avoir été pendant l'occupation administrateur de journaux, continue à figurer au passif de Vincent Delpuech sur le plan politique, en dépit des décisions de classement dont ont bénéficié deux de ses journaux qui ont fait l'objet d'une instruction judiciaire. On ne peut être plus clair.

Gageons aujourd'hui que la vigilance des citoyens, les rappels des historiens et du collectif "Maquis de Corrèze", parviendront à remettre chaque personnage de l'histoire à la place qu'il n'aurait pas dû quitter.

Égletons

LE POPULAIRE :  mardi 4 août 2009 - 05:19

 

La municipalité d'Egletons veut commémorer l'oeuvre de l'ancien maire, Charles Spinasse. Mais le passé vichyste de celui-ci créé la polémique.

 

Les cendres de la seconde guerre mondiale ne sont toujours pas éteintes en Corrèze. La commémoration, le 9 août, par la municipalité d'Égletons et l'association des Amis de Charles Spinasse, du 30e anniversaire de la mort de cet ancien maire d'Égletons, et une exposition sur sa vision de l'urbanisme local, prennent déjà des airs de polémique. En ligne de mire : le rôle joué par cet élu SFIO sous le gouvernement de Vichy.

« Afin de respecter la réalité historique », 14 personnalités ont signé un texte pour « rappeler aux Corréziens que toute évocation de la carrière et des réalisations de Charles Spinasse ne saurait éluder son rôle dans la collaboration avec le IIIe reich nazi ». Ils soulignent que le député a « voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain » et que « c'est pendant son mandat égletonnais que sont implantés les groupements disciplinaires de Soudeilles, Égletons et Auchères, d'où près de 200 travailleurs étrangers juifs sont envoyés vers les camps d'extermination et des centaines de républicains espagnols livrés à l'occupant ».

Pour les signataires, « la présence de Charles Spinasse dans le gouvernement du Front Populaire, comme ministre de l'économie (juin 1936-mars 1937), puis du budget (mars-avril 1938), et sa réintégration dans la vie politique départementale en allié de l'UNR (UDR puis RPR), de 1965 à 1977, ne peuvent pas faire oublier ce qu'il a fait, ici à Égletons, de 1940 à 1944 ».

À l'initiative de Pierre Pranchère et J-P Combe, le collectif Maquis de Corrèze s'est aussi réuni, hier à Tulle, pour examiner « les mesures à prendre ».

" Faire la part des choses "

Du côté d'Égletons, le maire Michel Paillassou réfute toute idée polémique sur la question. « On ne parlera que de la dimension d'urbaniste et de bâtisseur du personnage », insiste-t-il, « le Égletons du XXe siècle c'est lui, avec l'arrivée de l'école nationale professionnelle, de l'école des travaux publics, la construction du collège, du village de vacances et de beaucoup d'équipements structurants. Nous avons voulu faire la part des choses et souligner l'oeuvre remarquable de Charles Spinasse en tant que maire... Tout le reste appartient à l'histoire et c'est aux historiens d'en juger ».

Les historiens Gilbert Beaubatie, Luc de Goustine, Bernard Delaunay, Claude Latta, Jean-Michel Valade, Paul et Mouny Estrade ; Laurent Soutenet et Sébastien Fraux, du centre d'études et musée Edmond Michelet de Brive ; Bruno Lédée, conservateur du musée de la résistance et de la déportation de Tulle ; l'élu briviste Étienne Patier, de « Initiative gaulliste » ; les anciens résistants Henri Dejammet et René Valade ; l'écrivain Daniel Bourzeix et l'universitaire Paul Viallaneix.

Alain Albinet

alain.albinet@centrefrance.com

 

25 septembre 2009: Disparition de la plaque consacrée à un ancien maire au passé Vichyste....

Le débarquement de Provence, il y a 65 ans

L'opération de débarquement de Provence "Anvil-Dragoon" a été déclenchée le 15 août 1944, il y a 65 ans.
Ce sont 380 000 hommes qui débarquèrent (voire 500 000 hommes selon le général de Lattre de Tassigny), dont plus d'une centaine de milliers de soldats français.
 
Dans l'ouvrage collectif "Le Débarquement de Provence" publié en 2004 sous la direction d'Antoine Champeaux et Paul Gaujac, on peut lire (p.97) : "En fin de compte, Winston Churchill est contraint par Franklin Roosevelt d'accepter une invasion au sud de la France, au lieu d'une offensive à partir d'Italie, vers Trieste et Ljubljana"....
"En ce qui concerne les Français, Churchill est conscient de l'avantage qu'Anvil-Dragoon apportera à Charles de Gaulle. A l'évidence de Gaulle a tout intérêt à lancer ses troupes dans la bataille de France. Il y va de l'honneur et de la position de la France dans l'après-guerre"
 
On peut aussi y lire (p.344 ):
"Les manuels scolaires couvrant cette période insistent tous également sur la Résistance, les FFL et la 2e DB. Aucun ne souffle un mot sur les contingents d'outre-mer. Le débarquement de Provence y est, certes, mentionné mais sans autre précision". Les contingents d'outre-mer, tirailleurs marocains et autres Sénégalais, y étaient pourtant massivement majoritaires.
 
Actuellement, beaucoup de villes et de villages libérés dans notre région célèbrent  leur libération et les Résistants qui y ont contribué.
A Trets, sur la place de l'Hôtel de Ville, une cérémonie commémorant la libération de Trets aura lieu le jeudi 20 août à 18 heures, célébrant ses anciens combattants et les résistants des maquis voisins.
 
Le quotidien "La  Marseillaise" publie une série d'articles pour se souvenir de cet anniversaire.
Vous trouverez ci-dessous l'article paru ce 19 août: "L'avancée irrésistible des forces alliées".

Article paru dans La Marseillaise, le 19 août 2009

Article publié le 20 août 2009 dans La Marseillaise

Septembre 1939: la France déclare la guerre à l'Allemagne

Il y a soixante-dix ans, le 1er septembre 1939, les troupes allemandes envahissent la Pologne

Le 3 septembre 1939, la France déclare la guerre à l'Allemagne.

Jean ZAY décide de démissionner de son poste de ministre afin de rejoindre l'unité du train où il était affecté.

 Vous trouverez ci-dessous copie d'une article publié dans le numéro de juillet 2009 de la revue de l'UFAC, Union Française des Associations de Combattants et Victimes de Guerre.