La fin de la guerre, c’est aussi :
- des résistants fusillés partout
dont ceux des massacres de Signes, en Provence, les 18 juillet et 12 août 44
Prenez le temps d’écouter sur France Culture:
les sobres mais terrifiants témoignages de déportés
dans l’excellente émission de François-René Cristiani-Fassin:
"Retour à Neuengamme ou le passage de mémoire",
rediffusion du 4 mai 2015 (jour du 70ème anniversaire de la découverte du camp) à 1h32 dans "les Nuits de France Culture"
18 mai: Orléans rend hommage à Jean Zay
A la veille de sa panthéonisation le 27 mai prochain
Orléans rend hommage à Jean Zay le 18 mai 2015
Orléans MAG publie:
Jean Zay, l'exemplarité et le devoir
http://www.jzayenp.fr/432533768
HOMMAGE SOLENNEL DE LA NATION: Débat Fnac ce 19 mai - Résister, s'engager
L'Exposition Quatre vies en résistance,
a lieu du 8 mai 2015 au 10 janvier 2016 au Panthéon.
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qOf8viQjqTc
L’année 2015 sera marquée par l’hommage à Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay, souhaité par M. François Hollande, président de la République, le 27 mai prochain au Panthéon.
L’ensemble de la programmation du CMN au Panthéon met ainsi à l’honneur ces figures de la résistance, les valeurs qui les ont guidées et ce monument emblématique de la République au sein duquel ils vont être honorés.
La Fnac Montparnasse à Paris a le plaisir d'accueillir d'organiser un débat historique autour du thème
"Résister, s'engager, quel sens aujourd'hui ?",
en partenariat avec le Centre des monuments nationaux.
Le débat sera en présence de :
- Annette Wieviroka, historienne, directrice de recherche émérite
- Claire Andrieu, historienne, professeur des universités
- Philippe Bélaval, Président du Centre des monuments nationaux
- Nicolas Vinci, Historien, Commissaire de l’exposition « Quatre vies en résistance »
Réforme du collège ?
” Halte à l’élitisme conservateur ! “
Tribune publiée dans Le Monde daté du 13/05/2015 |
La réforme du collège portée par la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, est accusée de sacrifier l’enseignement de l’allemand et des langues anciennes,
et de pervertir les programmes d’histoire. On peut naturellement débattre de l’opportunité de cette réforme, ou discuter de la manière dont elle est conduite, mais il est inutile de lui faire dire ce qu’elle ne
dit pas. Le sacrifice de l’allemand ? La réforme va, en réalité, mettre fin aux classes bilangues,
qui permettent, aujourd’hui, à 16 % des élèves de 6e et de 5e d’apprendre deux langues vivantes, dès le début du collège. Il est vrai que ces classes ont permis de soutenir l’apprentissage de l’allemand
dans notre pays. Mais, la même réforme va imposer à tous les collégiens l’apprentissage de deux langues vivantes dès la 5e, ce qui est une bonne nouvelle. Les expérimentations de ce système, qui ont été
conduites à Rennes et à Toulouse, suggèrent, en outre, que l’enseignement de l’allemand ne sera pas sacrifié, au contraire. Enfin, l’année de langue vivante perdue par 16 % des collégiens en 6e sera,
en revanche, une année gagnée pour les 84 % restant, dès la 5e. Le sacrifice du latin ? La vérité
est que les collégiens qui désirent étudier le latin pourront le faire dans le cadre des heures consacrées aux enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), ou dans le cadre d’horaires aménagés à
dessein. Ces EPI, sur lesquels pèse un étrange soupçon de principe, ne sont nullement des enseignements au rabais. Ils introduisent, de manière mesurée, des méthodes de travail faisant davantage confiance à
la capacité d’apprentissage et à la curiosité des élèves. Ils incitent également les équipes enseignantes à construire des projets dans leur établissement, dans le cadre de programmes nationaux.
Peurs identitaires La
perversion des programmes d’histoire ? L’idée selon laquelle l’enseignement de l’histoire du christianisme deviendrait optionnel, alors que celui de l’histoire de l’islam serait obligatoire, ne tient
pas davantage la route. En réalité, c’est l’enseignement du christianisme médiéval qui deviendrait optionnel en 5e. Pour autant, l’étude de la naissance du christianisme figurait déjà –
et se maintient – au programme de 6e. Par ailleurs, la religion et la culture chrétiennes sont présentes dans quantité d’autres items du programme : il est ainsi difficile de ne pas les évoquer au sujet de l’Occident
médiéval, des pouvoirs du roi ou de l’Empire byzantin… Quant à l’étude de la naissance de l’islam, elle n’a rien de nouveau : elle était déjà obligatoire ! Mais les pourfendeurs de la réforme ne s’intéressent pas au détail des mesures. Ils sont surtout animés par un élitisme conservateur. Celui-ci
s’illustre, en particulier, dans leur défense de l’enseignement du latin. Ils dramatisent ce symbole, comme si le socle de nos vertus civiques reposait sur la déclinaison latine, et comme si la bonne pratique de notre langue dépendait
de la capacité de chacun de traduire dix lignes de Cicéron. Mais, si tel était le cas, il faudrait imposer l’apprentissage du latin à tous les élèves ! Ce que personne ne propose. En réalité, le
latin n’est pas défendu pour ses vertus propres, mais pour ce à quoi il sert en pratique : l’identification et la sélection des bons élèves. Le choix de l’allemand comme première langue vivante ainsi que les classes bilangues ont souvent eu la même fonction, du reste : ils ont servi à constituer des classes de niveau à
l’intérieur d’un collège prétendu unique. Autrement dit, ils ont été des outils de sélection indirecte dans un contexte censé empêcher ou différer la sélection. Ce n’est
faire injure à personne de constater que ce n’est ni le latin ni l’allemand qui intéressent le plus les enfants de l’élite, mais plus simplement leur « rendement scolaire », autrement dit les avantages que
cela leur procure dans la hiérarchie scolaire. En réalité, l’élitisme des adversaires de la réforme
ne sert qu’en apparence la cause de l’allemand et du latin. Car, quoiqu’ils s’en défendent, il consiste surtout à mettre le conservatisme culturel au service de l’utilitarisme le plus plat. Ils se font ainsi les
alliés ou les idiots utiles d’un esprit de compétition qui n’est guère animé par l’amour des grandes œuvres de l’Antiquité ou le goût de l’amitié franco-allemande, mais le
plus souvent par le simple désir d’entre-soi des élites. A cet élitisme conservateur s’ajoutent les peurs
identitaires de ceux qui fustigent le dévoiement des programmes d’histoire. Car ce qu’ils redoutent est l’ensevelissement de l’identité française sous la repentance postcoloniale, l’ouverture à l’islam
et le culte des pages les plus sombres de notre histoire… Outre qu’elles sont souvent infondées, comme on l’a vu, ces attaques traduisent une étrange conception de l’enseignement de l’histoire. Que recherche-t-on
à travers lui ? Le développement de l’enthousiasme patriotique ou l’éducation d’un citoyen capable de s’orienter à la lumière des enseignements du passé ? Dans le premier cas, les programmes
d’histoire devraient s’efforcer – et pourraient se contenter – de raconter une belle histoire. Dans le second cas, ils ont vocation à s’approcher de la vérité et à dissiper les fantasmes. C’est,
selon nous, cette seconde version qui doit être privilégiée dans l’intérêt de tous. Mais, surtout,
pendant que ces polémiques occupent la chronique, on ne s’occupe pas de l’essentiel : la lutte contre l’échec scolaire. Tout le débat se concentre sur le contenu des programmes d’histoire et sur les supposées
pertes de chances qu’un recul du latin ou de l’allemand pourrait imposer aux meilleurs élèves. Mais on n’accepte toujours pas de prendre en considération les pertes d’opportunité des élèves
en difficulté, ou même des élèves moyens. Ce qu’il faudrait valoriser, c’est justement tout ce qui permet de combattre l’échec scolaire. Et cela passe de plus en plus par des programmes moins lourds et par
des stratégies pédagogiques pensées à l’échelle de l’établissement. Les médiocres
résultats du collège français dans les comparaisons internationales, mais aussi l’image dévalorisée des élèves et des enseignants qui s’y développe justifient largement qu’on
cherche à rompre avec le mythe d’un traitement uniforme des collégiens et qu’on retrouve, derrière l’image abstraite de l’élève, des situations d’enseignement
plus réalistes. C’est le chemin qu’ouvrent les EPI. Ces débats sont certainement moins grandioses, mais sans aucun doute beaucoup plus utiles à l’intérêt général. Les signataires de ce texte sont Maya Akkari (responsable du pôle Education du think tank Terra
Nova), Christian Baudelot (sociologue), Laurent Bigorgne (directeur du think tank Institut Montaigne), Anne-Marie Chartier (historienne), Roger Establet (sociologue), François Dubet (sociologue), Dominique Julia (historien), Marc-Olivier Padis (directeur
de la rédaction de la revue « Esprit »), Antoine Prost (historien), Thierry Pech (directeur général de Terra Nova) et Benjamin Stora (historien) |
« Désobéir est parfois un devoir »
lundi 18 mai, en route vers le Panthéon,
L’hommage d’Orléans au futur « panthéonisé » Jean Zay
LE MONDE | 19.05.2015 à 08h52 • Mis à jour le 19.05.2015 à 09h07
Orléans, envoyé spécial
Dans le centre d’Orléans, ils étaient des centaines, lundi 18 mai, à converger vers le parc Pasteur, où trône une immense affiche à l’effigie d’un homme à lunettes rondes et au regard calme, Jean Zay. Tous étaient venus rendre hommage à l’un des leurs, ministre de l’éducation du Front populaire, dont les restes rejoindront le Panthéon le 27 mai. Natif d’Orléans, Jean Zay, laïc fervent et partisan d’une démocratisation de l’enseignement scolaire, a été condamné à la prison à vie par le régime de Vichy en 1940 sous le motif – faux – de « désertion en présence de l’ennemi », avant d’être assassiné par des miliciens en 1944, à l’âge de 39 ans.
Lire aussi : Les valeurs de la République entrent au Panthéon
La cérémonie a été organisée par la municipalité d’Orléans en concertation avec les deux filles de l’ancien résistant. Dans le parc Pasteur, des élèves du lycée Jean-Zay se sont succédé pour lire des textes de l’ancien député radical-socialiste du Loiret, écrits pendant sa détention. « C’est l’éducation nationale qui rentre au Panthéon », s’est félicitée Marie Reynier, rectrice de l’académie d’Orléans-Tours, qui a salué son héritage : sport à l’école, obligation scolaire portée à 14 ans, création du CNRS… Une chanson de rap, écrite par un jeune Marseillais, a également été jouée en l’honneur de celui qui fut « assassiné alors qu’il était prêt à se battre ». La foule, dense, s’est ensuite dirigée vers le monument de la Victoire pour un hommage de la nation. Là, un aréopage de militaires et d’anciens combattants s’est mêlé aux écoliers pour accueillir le cercueil de Jean Zay, dont le corps a été exhumé vendredi.
Curieux mélange, symbole de la densité du parcours de cette figure de la IIIe République, marqué par une grande cohérence. Ministre de Léon Blum, Jean Zay avait ainsi publié deux circulaires interdisant toute propagande politique ou confessionnelle à l’école. Lors de son incarcération, il avait dénoncé les lacunes de la « formation civique et professionnelle » des hauts fonctionnaires tombés dans la collaboration. « Il a été animé d’un esprit de résistance bien avant les armes et dès son passage au ministère de l’éducation », a souligné sa fille Hélène Mouchard-Zay.
« Désobéir est parfois un devoir »
A l’issue de la cérémonie militaire, la foule a pris la forme d’un cortège funèbre et entamé une traversée du centre-ville. Malgré une démarche chancelante, Justin Fernand, ancien combattant d’Algérie, tenait à rendre hommage à l’homme qui a compris que « désobéir est parfois un devoir ». Près de lui, Joy, lycéenne de 16 ans, souhaitait « en savoir plus sur celui qui incarne aujourd’hui sa ville ».
Après vingt minutes de marche, le cortège s’est arrêté à l’Hôtel Groslot, où un autre rassemblement était organisé. Devant le cercueil de l’ancien ministre, enveloppé d’un drapeau tricolore, le député du Loiret, Olivier Carré (UMP), a salué « un passionné de la jeunesse », une jeunesse qu’il voulait « libre et émancipée, à l’inverse de ce qu’il voyait en Allemagne ».
En écho à ces propos, la cérémonie s’est conclue sur Le Chant des partisans, entonné par une chorale d’écoliers d’Orléans. Le cercueil de Jean Zay est ensuite parti dans la soirée vers Paris, où l’ancien ministre entrera au Panthéon le 27 mai avec trois autres anciens résistants : Pierre Brossolette, Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle Anthonioz.
Paul Chaulet
En savoir plus sur
L’ambition démocratique de Jean Zay
« Il est clair que chaque projet éducatif dessine un projet de société »
ou l’ambition démocratique de Jean Zay
Par Gérard Courtois
Le Monde.fr | 19.05.2015 à 06h33 |
Il faut y revenir, tant le débat fait rage sur la réforme du collège. Cela fait trois semaines, en effet, que ses promoteurs et ses détracteurs s’affrontent sans retenue, s’accusent des plus noirs desseins et s’envoient à la figure les anathèmes les plus cinglants.
Ainsi, chaque camp accuse l’autre de « mensonges » ou à tout le moins de « fantasmes » et de « mauvaise foi ». Chaque camp réclame méchamment que « les masques tombent » : ceux de l’excellence, qui ne serait que le cache-sexe de l’inégalité assumée, dénoncent la ministre de l’éducation nationale à propos des propositions de la droite ; ceux de l’égalité des chances, qui ne serait que le paravent d’un désastreux nivellement par le bas, fustigent la droite à propos du projet gouvernemental. Les intellectuels de tout poil s’en mêlent, académiciens en tête. D’éternels affrontements ressurgissent, entre « élitistes » et « égalitaristes », entre « progressistes » et « immobilistes », entre Anciens et Modernes.
Cette virulence est stupéfiante, car tout le monde prétend viser la même ambition : une jeunesse mieux formée et mieux armée pour trouver sa place dans la société de demain, accédant à 80 % au niveau du baccalauréat (objectif fixé par la gauche comme par le droite depuis le milieu des années 1980) et à 50 % au niveau d’un diplôme de l’enseignement supérieur (objectif de la loi Fillon de 2005). Mais la violence du débat n’est pas moins logique, car personne ne s’accorde sur les moyens d’y parvenir ou sur les conséquences pédagogiques et sociales d’une telle mutation.
Cela fait bientôt un siècle que dure la polémique. En 1937, déjà, Jean Zay, le ministre de l’éducation nationale du Front populaire – celui-là même qui fera son entrée au Panthéon le 27 mai –, avait plaidé que les capacités intellectuelles n’étaient pas l’apanage des enfants des classes aisées et que la société aurait tout intérêt à accorder le maximum de chances au plus grand nombre de jeunes. Trop novateur, son projet de réforme fut torpillé par la Chambre des députés et les défenseurs du lycée traditionnel.
On a oublié, en effet, que les lois de Jules Ferry de 1881-1882, ce grand œuvre de la IIIe République, avaient établi deux ordres bien distincts. D’un côté, l’école gratuite, obligatoire et laïque, encadrée par les « hussards noirs » formés dans les écoles normales d’instituteurs, sanctionnée par le certificat d’études et couronnée, pour les meilleurs, par l’enseignement primaire supérieur.
De l’autre côté, la voie royale du lycée, payant jusque dans les années 1930, encadré par des professeurs qui conduisaient leurs élèves depuis les « petites classes » (primaires) jusqu’au baccalauréat et leur ouvraient les portes de l’université. Bref, l’on ne mélangeait pas les fils du peuple et les rejetons de l’élite sociale. Les chiffres sont saisissants : au lendemain de la guerre, la moitié des jeunes Français obtenaient le certificat d’études et 4 % seulement le baccalauréat.
Il a fallu trente ans de débats incessants et fiévreux, attisés par la poussée démographique, par l’aspiration des familles à l’éducation et la culture, et par la demande du monde économique en faveur d’une meilleure formation initiale des jeunes, pour parvenir à réduire cette fracture. Les étapes sont connues : rapport Langevin-Wallon en 1945 ; ordonnance de janvier 1959 par laquelle le général de Gaulle porte de 14 à 16 ans l’obligation scolaire ; réforme aux forceps de 1967 qui ne sera parachevée qu’en 1975 avec la loi Haby instituant le collège unique, destiné à accueillir tous les élèves jusqu’à la troisième et à leur dispenser un enseignement commun.
Diversité des élèves
Depuis, l’accès à l’enseignement secondaire a été impressionnant. Le système éducatif a gagné la bataille du nombre : les trois quarts d’une génération obtiennent le baccalauréat aujourd’hui, contre un quart au milieu des années 1970 et l’on compte quelque 2,5 millions d’étudiants dans l’enseignement supérieur contre 1 million il y a quarante ans.
Mais, faute d’adapter vigoureusement son organisation et ses méthodes pédagogiques pour prendre en compte la diversité des élèves, ce système est devenu moins performant et plus inéquitable. C’est particulièrement vrai au niveau du collège, point névralgique du parcours scolaire entre l’école élémentaire et le lycée. Chacun le sait et le déplore : ses résultats sont médiocres, ils ont tendance à régresser et, loin de corriger les déterminismes sociaux, familiaux ou ethniques, notre système les aggrave, au détriment des moins bien lotis. Avec ce résultat calamiteux : un jeune sur six laissé sur le carreau, sans aucun diplôme et sans grand avenir.
Au-delà des controverses périphériques mais éruptives sur la place des langues anciennes, l’enseignement des langues vivantes ou le détail des programmes d’histoire, c’est cette question centrale qui est reposée par le projet de réforme du gouvernement. Faut-il, comme il le propose, assouplir l’organisation du collège et ses méthodes pédagogiques pour tenter de tirer le plus grand nombre des élèves vers le haut ? Au risque de déstabiliser et braquer bon nombre d’enseignants qui n’y sont pas préparés. Ou bien est-ce peine perdue et faut-il, comme le recommandent bien des responsables de droite, abandonner d’une manière ou d’une autre le collège unique et rétablir, par exemple, des filières plus courtes et professionnelles pour les élèves qui ne seraient pas jugés capables de suivre un enseignement général ?
Lancinant depuis quarante ans, tel est, en réalité, le dilemme irrésolu. Mais il est clair que chaque projet éducatif dessine un projet de société. Dans un cas, il s’agit de prolonger, autant que possible, l’ambition démocratique de Jean Zay. Dans l’autre cas, cela revient peu ou prou à y renoncer.
- Gérard Courtois
Journaliste au Monde
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