Ce 25 septembre 2013 : Edmonde Charles-Roux témoigne aux Archives de Marseille
Edmonde Charles-Roux
mercredi 25 septembre à 17h30
Edmonde Charles-Roux est, au cours de la Seconde Guerre mondiale, infirmièreambulancière volontaire, tout d'abord dans une unité de la Légion étrangère, le 11e régiment étranger d’infanterie. Elle est blessée à Verdun en portant secours à un légionnaire.
Ensuite, elle entre en Résistance, toujours comme infirmière. Après le débarquement de Provence, elle est rattachée ensuite à la 5e division blindée où elle exerce encore comme infirmière mais aussi comme assistante sociale divisionnaire. Elle a sous sa tutelle le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) et le Régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE).
Décorée de la Croix de guerre, avec plusieurs citations, elle est faite chevalier de la Légion d'honneur en 1945.
Le Site-Mémorial du Camp des Milles
Accessible
à tous depuis fin 2012, il abrite aujourd’hui un important musée historique, tourné vers l’Education et la Culture.
Le Site-Mémorial du Camp des Milles, un site patrimonial exceptionnel, à dimension nationale, européenne et internationale.
S’appuyant sur l’histoire du lieu, son action est destinée à renforcer la vigilance et la responsabilité de chacun face aux racismes, à l’antisémitisme et à tous les fanatismes.
Au cœur d’un site exceptionnel et d’un parcours muséographique inédit, nous vous proposons une visite autour de thématiques plurielles : l’histoire, la mémoire, les arts, l’éducation citoyenne, le patrimoine industriel…
Le pasteur Henri Manen : au Camp des Milles, "un Juste parmi les Nations"
Le manuscrit du Journal d'Henri Manen (archives famille Manen).
Les éditions Ampelos d'Eric Peyrard ont publié en juillet 2013 un petit livre de première importance (60 pages, format 15 x 23 cm) "Au fond de l'abîme / Journal du Camp des Milles".
Cet ouvrage rassemble des écrits du pasteur Henri Manen qui eut à cœur de relater plusieurs des événements survenus pendant l'été 1942 qui fut dans l'ancienne tuilerie la saison la plus tragique.
De précieux compléments accompagnent les écrits du pasteur : une préface très éclairante de l'historien du protestantisme et de la mémoire Philippe Joutard (1) ainsi qu'une postface d'Alain Chouraqui, Président de la Fondation du Camp des Milles.
Du 8 au 12 octobre: "La culture de l'Europe en exil à Marseille (1940-1944)"
Dans le cadre de MARSEILLE-PROVENCE 2013
Marseille, à travers son histoire, apparaît comme une métropole culturelle internationale. La montée des régimes totalitaires, au début du XXe siècle, a fait de la Provence, de la Côte d’Azur, et de Marseille en particulier, un lieu de refuge provisoire pour les intellectuels, les artistes et les militants antifascistes, en provenance d’une Europe occupéeou en proie aux dictatures. C’est une foule désorientée, qui passe par Marseille à partir de , dans l’espoir d’unexil outre-atlantique, notamment vers les Etats-Unis ou le Mexique.
131011_Consul Gil Bosques_Les étrangers dans la Résistance Brochure 18 juillet-2
Les étrangers dans la Résistance
VILLA AIR-BEL années 40 un phalanstère d’artistes – Varian Fry et les Surréalistes
Voir: http://museedelaresistanceenligne.org/media1697-La-villa-da
INVITATION Samedi 12 Octobre 2013
Centre Régional de Documentation Pédagogique, 31 bd d’Athènes, 13001 MARSEILLE
Colloque international
« VILLA AIR-BEL années 40 – Varian Fry et les Surréalistes »
Journée présentée par l’ENSA Marseille
dans le cadre de la semaine du 8 au 12 octobre sur le thème de
« La culture de l’Europe en exil à Marseille (1940-1944) »
La Villa Air-Bel a été habitée entre 1940 et 1942 par les Surréalistes et les intellectuels candidats à l’exil, André Breton, Max Ernst, Wifredo Lam… sous la protection du Centre Américain de Secours animé par Varian Fry. Cette période d’exception a fait l’objet d’une restitution virtuelle pour faire revivre l’environnement et la vie quotidienne de ses protagonistes.
14h00 Accueil du Public et des Participants par Alain Guyot
14h15 Ouverture de séance et allocutions Sous l’égide du Consulat Général des États Unis d’Amérique et Marseille Provence 2013et la haute bienveillance d’Aube Elléouët-Breton, avec le soutien de l’association Varian Fry-France et de l’association France États-Unis, En coproduction avec From Design to Design 1
14h30 Prologue Présentation du colloque Villa Air-Bel 1940 par Augustin Giovannoni, philosophe« L’histoire d’un territoire » René Borruey, historien et architecte
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Alain Guyot enseignant-chercheur, Diana Pollin écrivaine, Julien Guyot designer media.
« Air-Bel années 40 »
« Les coulisses d’une reconstitution »
16h00 Thème 2 : Les surréalistes
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Karine Szczépaniak plasticienne, Alain Paire écrivain.
« La création surréaliste ‘sous contrôle’? »
« Max Ernst 1937-1941»
17h00 Pause
17h30 Thèmes 3 : La Cité et la Ville
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Thierry Durousseau architecte historien, Sandra Lafont directrice du Centre Social Air-Bel, Maria Manuella Dos Santos plasticienne intervenante socio culturel dans l’ancien Foyer Marylise.
« Genèse de la Cité Air-Bel »
« Vie quotidienne dans la Cité
18h30 Épilogue par Augustin Giovannoni
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« Fry et les surréalistes, quel héritage pour l’avenir d’Air-Bel ? »
18h45 … Vernissage de l’exposition et cocktail offert par l’association France-Etats-Unis
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- Visite commentée par les enseignants et étudiants de l’ENSA Marseille, du Lycée Provence et du Lycée Jean Perrin.
- Présentation de l’ouvrage « Villa Air-Bel 1940-1942, un phalanstère d’artistes » Alain Guyot et Diana Pollin, éditions La Villette//ENSA-Marseille, 2013.
- - Inauguration officiellle du site internet http://villaairbel1940.fr/
- Ne manquez pas le film de la promenade virtuelle (8 min)qui nous emmène en 1940 sur les pas du Comité américain de secours qui découvre pour la 1ere fois le domaine de Castellane et le parc de la Villa Air-Bel (voix d'Alain GUYOT lors de la conférence du 12 octobre 2013).
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Contact : guyot.ensa.mrs@gmail.com
"Jean ZAY" au Théâtre Toursky à MARSEILLE le 17 octobre
- le catalogue de l’exposition itinérante “Jean Zay 1904-1944” créée par l’Association de Amis de Jean Zay (Paris)
- la nouvelle édition DVD du film “Dans la lumière de Jean Zay” par Marieke Aucante
JEAN ZAY - Raymond Vinciguerra - cie tetra art - le 17 octobre au Toursky CREATION
Création |
Ce spectacle, labellisé
Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture, |
Visite par Patrick MENNUCCI de la geôle de Jean ZAY au Fort Saint Nicolas à Marseille
"Les Jours Heureux": quand l'utopie des Résistants devint réalité
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ».
Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.
L’actualité du film : Ce film est projeté dans 36 salles en France.
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, le mouvement de résistance est en train de vivre un tournant. Appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de lutte, seize hommes vont faire fi de leurs différences pour le bien de la future France libérée. Ensemble, ils mettent leurs idées en commun et rédigent le programme du Conseil National de la Résistance intitulé : « Les jours heureux ». Ce programme est, jusqu'à présent, resté ancré dans la société française : il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises...
LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 06/11/2013
Création de la Sécu et du système de retraite par répartition : voilà quelques mesures adoptées, à la Libération, sur préconisation du Conseil national de la Résistance. Première partie passionnante : le documentariste Gilles Perret (De mémoires d'ouvriers) revient sur la genèse du CNR, en compagnie d'anciens résistants (Raymond Aubrac, téphane Hessel).
"La Marseillaise" clandestine en 1943 fête aujourd'hui ses 70 ans
"La Marseillaise" clandestine en 1943
C’est l’histoire d’une poignée d’insoumis qui, au nez de l’occupant, décide de prendre la parole. Pour faire vivre l’espoir de meilleurs lendemains et rester digne dans une France qui ne
l’est plus. Trois ans plus tôt, le Maréchal Pétain et ses lieutenants de pacotille ont obtenu les pleins pouvoirs d’un parlement amputé de son bras gauche, le Parti
Communiste, dissout pendant la drôle de guerre.
Après avoir suivi la ligne sinueuse de Moscou, le patriotisme de ses membres, devenus des clandestins pourchassés, a finalement repris le dessus. Partout, ils prennent des risques
insensés pour rédiger des tracts appelant à la résistance, traquer ceux qu’ils appellent “les traîtres” afin de les juger devant des tribunaux populaires ou saboter, la nuit, les lignes de chemin de fer qu’ils
ont construites sous la contrainte le jour.
En 1943, la presse est enchaînée, soumise et partisane de la folie d’Hitler. Officiellement. Car dans l’ombre, elle n’a jamais été aussi courageuse, nécessaire
et humaniste. En 1943, Marseille en devient d’ailleurs le laboratoire. Alors que la rédaction de “Gringoire” y a posé ses rotatives pour mieux discriminer le juif depuis 1940, le 1er décembre 1943 paraît
le premier numéro d’un journal à l’image de la ville. Rebelle, gouailleur, humaniste, partisan et parfois déroutant, La Marseillaise naît dans l’ombre pour apporter la lumière. Voyage au coeur de
l’histoire d’un métier, d’une ville, d’un journal.