Mercredi 11 février: Le CNRS rend hommage à Jean Zay avec les Lycéens d'Orléans
Les cendres de Jean Zay, illustre ministre de l’Éducation nationale de 1936 à 1939 et artisan avec Jean Perrin de la création du CNRS, feront leur entrée au Panthéon le 27 mai 2015.
Le CNRS lui rendra hommage à Orléans le 11 février 2015
Renseignements : Denis Guthleben
Jean ZAY: son rôle essentiel à la création du CNRS, ses engagements pour l’éducation et la culture, son destin tragique.
Le mercredi 11 février 2015
A 14H30 - Amphi Cabannes -Polytech Orléans -
Entrée libre sur inscription : Communication@dr8.cnrs.fr
PROGRAMME
Exposition « Jean Zay 1904-1944 », réalisée
par « Les amis de Jean Zay » et présentée par les élèves du Lycée Jean Zay d’Orléans.
14h00 - Accueil
14h30 - Derrière un nom, se cache un homme par les élèves
du Lycée Jean Zay d’Orléans
14h35 - Ouverture par Alain Fuchs, président du CNRS
14h55 - Jean Zay, le Front populaire et la recherche scientifique par Pascal Ory, Olivier
Loubes et Denis Guthleben, historiens
15h45 - Souvenirs et solitude extrait interprété par René Bouclon, comédien
15h50 – “Combats pour la reconnaissance de Jean Zay”
table ronde animée par Pierre Allorant, vice-président recherche de l’Université d’Orléans, avec P.Emery ( Président Cercle Jean Zay), A. Vallée
(Jean Zay au Panthéon), A Prost (Président des amis de J. Zay), en présence de Catherine Martin-Zay et Hélène Mouchard-Zay.
16h50 - La mémoire
de Jean Zay, par Antoine Prost, historien et président des « Amis de Jean Zay »
17h00 - Échanges et conclusion
Les lycéens d’Orléans rendent hommage à Jean Zay
La Résistance à Bruxelles: La plaque photogravée du « faux Soir »
Rue de Ruysbroeck, 35
La presse étant placée depuis l’invasion allemande sous le contrôle de ces derniers, des journaux clandestins soutenus par la résistance se virent peu à peu promis à un développement certain malgré les risques encourus par ceux qui les élaborèrent ou même les distribuèrent.
Quelque 600 titres furent ainsi créés en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale. Ces publications visaient principalement à entretenir le moral de la population, à pourfendre l’occupant et les collaborateurs, et à rendre palpable la présence et les actions de la résistance.
Soucieux de saborder davantage encore l’influence que conservait néanmoins la presse collaborationniste, Marc Aubrion eut l’idée, qu’il partagea avec René Noël, de jouer un bon tour aux Allemands.
Le journal Le Soir demeurant le plus lu (300.000 exemplaires), ils projetèrent de remplacer l’une des éditions par une livraison d’apparence identique, qui serait distribuée dans les kiosques et librairies. Les deux hommes, membres du Front de l’Indépendance – une des plus importantes organisations de la résistance – souhaitaient de la sorte envoyer un pied de nez à l’occupant en le ridiculisant aux yeux d’une bonne partie de la population. La distribution du numéro était prévue pour le 11 novembre 1943, jour du 25e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, afin de rappeler la victoire alliée.
De la prise de décision le 19 octobre 1943 à la livrée de l’édition le 9 novembre 1943, il n’y avait que trois semaines. Il importait dès lors de régler rapidement, et en toute discrétion, les étapes du projet. Il fallait trouver un imprimeur, du papier et des véhicules pour assurer la distribution du journal.
Pierre Ansiaux, Ferdinand Demany et Adrien Van den Branden de Reeth rédigèrent les articles. La parodie, parfaite, présentait, d’une manière détournée, le style d’écriture lourd et emprunté, suffisant et ampoulé, mensongé et propagandiste qu’affectionnaient les sbires de l’occupant.
La photogravure fut réalisée par Pierre Lauwers dans son imprimerie, au 14 rue Van Lint à Anderlecht, dans un immeuble où se réunissait par ailleurs régulièrement les principaux acteurs du Front de l’Indépendance.
Le « faux Soir » fut imprimé à 50.000 exemplaires par Ferdinand Wellens sur les rotatives de son imprimerie, au 35 rue de Ruysbroeck. Le bâtiment, transformé, abrite aujourd’hui l’école primaire du Lycée Dachsbeck.
Une plaque murale réalisée par l’Institut Diderot, apposée en façade le 27 mars 1999, rappelle ce haut fait de la résistance qui s’acheva par l’arrestation, par la Gestapo, d’une quinzaine de résistants ayant participé à l’action, dont Ferdinand Wellens et Théo Mullier qui périrent en déportation.
Musée national de la Résistance belge
Musée national de la Résistance
Rue Van Lint, 14 (Anderlecht)
http://www.museumresistance.be/
Les protagonistes du « faux Soir » du 9 novembre 1943, Marc Aubrion et René Noël, étaient tous deux membres du Front de l’Indépendance. Fondée en 1941 par Ferdinand Demany, le docteur Albert Marteaux et l’Abbé André Boland, cette organisation avait été créée pour fédérer les multiples mouvements de la résistance.
En firent notamment partie l’Armée belge des Partisans, les Milices patriotiques, le Rassemblement National de la Jeunesse, des syndicats et des partis politiques. L’organisation s’avéra des plus efficaces, instruisant de nombreuses actions de sabotage, réalisant des faux documents, assurant des évasions vers l’Espagne. On lui prête la supervision, à elle seule, de près de 250 titres de publications clandestines.
Les membres du Front de l’Indépendance se réunissaient – et se réunissent encore – dans un hôtel de Maître situé au 14 rue Van Lint à Anderlecht. L’immeuble abritait également, dans l’arrière-maison, l’imprimerie-photogravure de Pierre Lauwers (Lauwers-Pay), qui y réalisa la plaque photogravée pour l’impression du « faux Soir ». En 1946, une Maison de la Résistance y fut créée, qui se mua en 1972 en Musée National de la Résistance.
Doté d’une très vaste et extraordinaire collection d’objets issus de la résistance dont nombre de journaux clandestins, le Musée a fait l’objet, en juin 2014, d’une donation en tous points exceptionnelle. Jacques Misguich, Président de l’Association Jean Zay en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire, (Marseille), qui avait hérité au décès de son père de la plaque photogravée du « faux Soir » conçue par Pierre Lauwers, l’a de la sorte « retournée » à l’endroit même où elle fut créée.
Le père du donateur, alors libraire et éditeur ( *), s’en était servi pour réaliser avec Ferdinand Demany un fac-simile ( **) le 9 novembre 1944, pour le 1er anniversaire de l’édition pastiche du Soir volé, et pour fêter la libération de Bruxelles (3 septembre 1944), .
( *) de retour en Belgique après plus de 4 années en exil en France – pour avoir diffusé dès 1939 des ouvrages anti-nazis comme “Guerre 39”.
( **) au profit du Comité National “Solidarité”.
Le Musée National de la Résistance nous a envoyé ses remerciements.
"D'après un examen minutieux des plaques, je ne puis que croire que celles-ci soient effectivement les vraies plaques du Faux Soir du 9 nov '43."
Mercredi 4 mars à Paris, une journée consacrée à Jean Zay au Panthéon
vous prient de bien vouloir assister à la journée consacrée à
Jean Zay au Panthéon
Mercredi 4 mars 2015
de 10h à 12h30 et de 14h30 à 17h
Matin
Introduction de Jean-Marc Todeschini
Secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, auprès du ministre de la Défense
Intervention d’Antoine Prost
Professeur émérite d’histoire à l’Université Paris 1
Président de l’Association des Amis de Jean Zay
Projection de Dans la lumière de Jean Zay, film de Marieke Aucante
Projection d’extraits de Jean Zay, Ministre du Cinéma, film d’Alain Braun et Francis Gendron
en présence des réalisateurs
Après-midi
Intervention d’Olivier Loubes
Historien, auteur de Jean Zay, l’inconnu de la République
Projection de Un crime français, film de Dominique Missika et Catherine Bernstein
Intervention de Dominique Missika
« Jean Zay en prison », par Hélène Mouchard-Zay, la fille de Jean Zay
Salle de la Préfecture de la Région Ile-de-France - 5, rue Leblanc, 75015 Paris
Entrée libre sur réservation indispensable par mail à nicoledorra@gmail.com
Décès de la résistante Paulette KRIEGEL
« En ce qui me concerne, je ne suis pas devenu résistant, je n’ai jamais cessé d’être résistant. »
En compagnie de son épouse Paulette (Mala Ehrlischster), une femme dynamique et courageuse originaire de Varsovie, il vient à Lyon où se trouve
tous les intellectuels français et bon nombre des organisateurs de mouvements de résistance.
Il s’engage à Lyon dans l’action résistante sous le nom de Valrimont, où il est chargé d’organiser
en mars 1942 la branche armée du mouvement Libération-Sud, fondé par Emmanuel d’Astier de la Vigerie, aux côtés de Raymond Aubrac, un compagnon fidèle, Lucie Aubrac et Jean Cavaillès.
La Libération de Paris
« Nous avons traversé Paris avec Choltitz captif devant une foule absolument en délire. Cette traversée de Paris, c’est mon plus beau souvenir. »
Sur la photo, Maurice Kriegel-Valrimont, c’est le jeune homme à lunettes debout derrière le général Leclerc, le jour de la Libération de Paris, tandis que leur char se fend un chemin parmi la foule, le 25 août 1944.
L’appel des Résistants à la jeunesse
Maurice Kriegel-Valrimont a pris une grande part dans ce fameux Appel des Résistants : « créer c’est résister, résister c’est créer » de mars 2004, qui a donné un grand appel d’air, un nouveau souffle, même s’il a peu été médiatisé avant la mort de Lucie Aubrac le 15 mars 2007, et même si le monde politique ne s’en est pas emparé !
On ne peut savoir à l’avance comment tourne l’histoire, mais il y a eu plein de moments où les retournements sont rapides comme en 1934 où la France a l’air dans une situation pré-fasciste, un peu comme aujourd’hui, et après la grosse manif de regroupement syndical de février 1934, il n’a fallu que deux ans pour qu’arrive le Front Populaire. Personne ne s’attendait à ça.
Lisez la totalité de l’article qui raconte sa vie, ses combats: http://rebellyon.info/Maurice-Kriegel-Valrimont-jusqu-au-bout-l.html
"La Laïcité en Europe": conférence ce 11 mars à Orléans
7 mars 2015 : Centenaire du génocide des Arméniens à Aix en Provence
1915 / 2015
100 ans après le génocide des Arméniens, en cette année symbolique de 2015, la diaspora arménienne de France et du monde entier, entre mémoire et revendications, rendra hommage à ses 1 500 000 victimes de la barbarie des dirigeants turcs de l’empire ottoman.
100 ans après, les auteurs de ce crime contre l’humanité sont restés impunis et l’Etat turc continue à entretenir le négationnisme
A l’occasion de la commémoration de ce centenaire le Hay’s Club du Pays d’Aix, présidé par Michèle Der-Kévorkian
et en partenariat avec la ville d’Aix-en-Provence, représentée par son maire Maryse Joissains Masini,
vous propose un programme de sensibilisation et d’information sur l’histoire du génocide des Arméniens, sur la culture de ce peuple trois fois millénaire, qui fut le premier à adopter la religion chrétienne comme religion d’Etat et qui a subi le 1er génocide du XXe siècle.
http://www.hays-club.fr/hay-s-club/retrospective/manifestation-centenaire/
Ce 7 mars 2015 à Aix-en-Provence:
7 mars à 10 h
Faculte de Droit Aix en Provence
Ouverture officielle des manifestations de l’année du centenaire par
Michèle Der-Kévorkian et Maryse Joissains Masini
9h30 - 18h
Faculté de Droit Aix en Provence
Colloque Le génocide arménien Faculté de Droit
Comité Scientifique International pour l’étude du génocide des Arméniens
Aix-en-Provence
Ce 18 mars à Marseille: Varian Fry et les écrivains et artistes antinazis repliés en Provence
Soirée autour de Varian Fry
à la Maison de la Région
61, La Canebière, à Marseille.
Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de MEMOIRES POUR DEMAIN, en partenariat avec la Fondation du camp des Milles.