qui publiait un avis implacable au sujet de la presse marseillaise sous l’occupation:
.
"Quelle chute verticale pour les serviteurs de l’ennemi.
A Marseille, la presse pourrie, qui au moment de
l’invasion, avait continué à paraître et s’était vautrée aux pieds de l’oppresseur, fit une lamentable faillite.
Elle n’avait pas osé
se saborder lorsque l’Allemand, au mépris de la convention d’armistice, avait pénétré en zone non occupée. La voilà prise de stupeur et d’épouvante à l’instant même où
les armées libératrices pénètrent sur le sol de notre chère Provence. Sans un mot, sans un geste, elle se suicide.
Quel
aveux !
Nous étions les complices de l’ennemi, se sont dits, d’un commun accord, les journaux marseillais. L’ennemi est écrasé. Nous n’avons plus rien à faire”.
Personne
dans notre cité ne regrettera la disparition de ces feuilles qui dispensaient quotidiennement le mensonge, semaient la démoralisation et trompaient... non, ne trompaient plus leurs lecteurs, car ceux-ci, il faut le proclamer bien haut, à
la louange des Marseillais, ne les achetaient plus que pour y lire les maigres communiqués du ravitaillement et les avis locaux."
et relatait la prise par les milices socialistes, le 21 août 1944 à Marseille, des locaux du "Petit
Provençal" , dirigé par Vincent DELPECH, maire de Peynier:
Le 26 août 1944, son Directeur Vincent Delpuech, est incarcéré d'abord à la Préfecture, ensuite à la prison
St Pierre, comme prisonnier politique sous le N° 242, inculpé par le Comité d'Epuration des Bouches-du-Rhône,
Les activités et alliances politiques de Vincent Delpuech avec Pierre Laval, avec L’Œuvre de Marcel Déat, etc... sont très bien résumées dans un document très
fouillé, intitulé “Mais qui était vraiment Vincent Delpuech ?” <http://monpeynier.over-blog.com/article-mais-qui-etait-vraiment-v-delpuech-81987803.html
>.
(NB: ce blog est malheureusement suprimé aujourd'hui)
Ce dossier est fondé sur un numéro spécial publié en 1949 par des journalistes du Provençal, un fascicule de 60 pages intitulé "M. Vincent Delpuech et Le Petit Provençal sont-ils au-dessus des lois ? Comment
ont été obtenues de curieuses ordonnances de classement".
Voir: "La trahison du « Petit Provençal » (… par « Le Provençal »)" sur la page ci-dessus: http://www.jzayenp.fr/432824749
Voir aussi: sur les pages suivantes http://www.jzayenp.fr/433458480
Le premier numéro de La Marseillaise, journal clandestin
du Front National de lutte pour la libération de la France fut imprimé
en décembre 1943.
Ce journal clandestin parle de V. Delpuech dans son n°7 en date du 20 juin 1944, après les débarquements d'Italie et de Normandie, où l'avis sur le comportement de l'homme est
sans équivoque: