La LIBERATION d'Aix-en-Provence le 21 août 1944
La LIBERATION de TRETS le 20 août 1944
La LIBERATION de MARSEILLE le 23 août 1944
“Marseille, les amis sortent de l’ombre”
« Tous aux Mobiles ! » 14 juillet 1942, un mardi, les murs de la Cité phocéenne sont recouverts d’appels à manifester pour célébrer la Fête de la Révolution française, celle des Lumières, de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité. Une foule immense envahit le Vieux-Port et la Canebière. La Marseillaise vogue au-dessus d’une marée de drapeau Bleu, blanc rouge.
Deux ans plus tard, un nouvel appel est placardé sur les murs des quartiers. Un appel à l’insurrection. « Citoyens de Provence, l’heure de
l’action a sonné. Tous au combat pour la lutte de libération nationale. Déposez vos cahiers de revendications et déclenchez la grève générale insurrectionnelle… » Comme un air de liberté
commence à flotter sur Marseille. Ils seront des milliers à répondre à cet appel. Partout, l’heure est à la libération. Les nouvelles du front de Normandie se répandent comme une traînée de
poudre.
La bataille du rail
Les attentats contre l’ennemi se multiplient. « Les rails luisent, sous la lumière
blafarde de la lune et chaque ombre apparaît gigantesque. Des hommes marchent, le long du sentier qui court sur le remblai de la voie ferrée. Ils s’arrêtent, se tiennent tapis, un instant… « C’est là »
dit le jeune homme qui dirige l’opération… » Un train d’armes et de munitions pour le front de l’est n’arrivera jamais à destination…
Et puis, « le grand soir… » Dans la nuit du 14 au 15 août 1944, sans que les sirènes aient fonctionné, des avions alliés survolent Marseille qui vit dans l’attente du débarquement
des forces alliés en Provence.
Michel Cacciotti était un jeune résistant de 17 ans.
Il se souvient : « Le 15 août 1944 au matin, la nouvelle du débarquement faisait vivre l’espoir tant attendu.
L’ordre de mobilisation fut lancé par l’état-major.
Enfin, nos morts, nos souffrances allaient être vengés. L’attaque en force se portait contre les boches, miliciens, PPF.
Avec l’aide des armées alliées, les conditions de lutte devenaient plus avantageuses et contribuaient
à convaincre les indécis de participer au combat. Ce n’est vraiment qu’à partir du 21 août, après la prise de la Préfecture qu’un véritable bureau de recrutement a été installé
à l’école de la place Bernard Cadenat, siège de l’état-major FTPF du commandant Raymond Cayrol. Il fut alors possible à ceux qui étaient restés en dehors de la Résistance, de rejoindre les
FTPF. Dans les quartiers de la ville, des groupes s’organisaient rassemblant toutes les bonnes volontés.
Les 17 et 18 août, on se bat dans les rues de la ville. Le Comité de la libération a appelé les femmes et les hommes au combat. Le 19, place Castellane, les FTP-MOI (main d’œuvre immigrée) tiennent une barricade. Les premiers Français tombent, face à un double barrage SS.
Les Marseillais convergent vers la Préfecture
La guerre des rues s’amplifie tandis que se lève l’aube du 20 août. La grève est générale. Les cheminées des usines ne fument plus. On n’entend plus les tramways cliqueter
sur les aiguillages. Les sirènes des manufactures ne rythment plus la vie des Marseillais. Ces sont les explosions provoquées par les Allemands qui dynamitent le port et coulent des navires dans la passe d’entrée de la Joliette qui
rythment la vie phocéenne.
Lundi 21 août, 16h00, la Préfecture tombe. A la Capelette la foule de manifestants grossit et prend la direction de la
place Félix Barret. A sa tête, une femme, Rosette Remacle. D’autres cortèges venus d’autres quartiers, convergent et se dirigent également vers la Préfecture occupée, depuis le matin par le Comité
du Front national de libération. A 16h40, au-dessus d’une marée humaine, un immense drapeau est déployé. La ville se hérisse de barricades. On ne voit plus les Allemands. Mais depuis les toits, les miliciens de Vichy
et des « snipers » allemands tirent sur les Français.
22 août, les Francs tireurs luttent pied à pied contre l’occupant. Le 23 les
Forces françaises et alliées font leur entrée dans la ville. Une ville qui s’est libérée elle-même.
Les jours qui suivent sont mis à profit pour réduire les poches de résistance allemande. Notre Dame de la Garde est enlevée grâce aux Tabors marocains. Endoume et Saint-Antoine seront parmi les derniers quartiers libérés. Le 28, les Fort Saint-Jean et Saint-Nicolas sont pris par les milices patriotiques. Le soir, la garnison allemande capitule.
MAURICE BRANDI
(La Marseillaise mise à jour 21-08-2009)
Film de de Grégoire Georges Picot sur LIBERATION de MARSEILLE - août 1944
http://www.mativi-marseille.fr/les-films/marseille-liberee-aout-44.html,9,19,0,0,2497,3
Le 21 août 1944, Marseille entrait en insurrection contre l'armée allemande. La libération définitive de la ville fut l'oeuvre de l'armée française qui réunissait côte à côte des Européens d'Afrique du Nord, des Arabes et des Berbères.
Extraits du Film de Grégoire Georges-Picot.
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LA LIBERATION : LE CAS DELPUECH à PEYNIER.
Précisions et témoignages de Résistants
Cette année encore en ce mois d'août 2011, dans tous les villages, les élus, les populations, les associations d'anciens combattants commémorent la libération de leurs communes par les armées alliées aidées par la Résistance unie.
A l'occasion du premier anniversaire de l'élévation de la statue de V. Delpuech à Peynier quelques précisions s'avèrent utiles.
110831_Lettre_LA LIBERATION Le cas Delpuech à Peynier_précisions et témoignages
A l'occasion du premier anniversaire de l'élévation de la statue de V. Delpuech à Peynier quelques précisions s'avèrent utiles (quelques précisions et témoignages de Résistants).
Le 22 octobre 1941 : Exécution de 27 otages dont Guy Môquet.
Chantier du futur Mémorial du Camp de déportation des MILLES
Jeudi 10 novembre à Aix-en-Provence: cérémonie devant la plaque des Martyrs de la Résistance
Tous les ans, le 8 Mai et le 11 Novembre, son message national est lu lors de la cérémonie officielle, dans la majorité des villes de France. A Aix-en-Provence, depuis le 8 Mai 2008, la nouvelle municipalité nous l'interdit.
Depuis cette date, l' Union Locale de l' UFAC dépose une gerbe et lit ce message devant la plaque des Martyrs de la Résistance, place des Martyrs de la Résistance.
Le Jeudi 10 Novembre à 17 heures 30 nous procèderons à cette cérémonie
Votre présence nous honorerait.
Ce 15 novembre 2011 : AUBRAC et MENCHERINI recontre débat
Rencontre débat le 15 novembre à 18h30