Pierre Mendès France écrivait au sujet de son ami Jean Zay :
« … Il est demeuré de Jean, pour les hommes et pour les femmes de ma génération, et surtout pour ceux qui l’ont approché, connu, et admiré, une image exceptionnelle de lumière, d’intelligence et d’humanité. Alors que notre époque, dans le combat, puis dans la reconstruction des choses et des caractères, a tant manqué de modèles et d’exemples, et que nous aurions tant eu besoin de lui pour affronter notamment les difficultés de l’après-guerre, c’est un grand malheur pour le pays tout entier qu’il ait été sacrifié à l’aube de la Libération. Il aurait été l’un des meilleurs, l’un des animateurs d’une génération qui en a trop été privée. Ceux qui l’ont assassiné ont porté un coup, non seulement à ceux qui l’ont aimé, mais au pays tout entier. »
Pierre Mendès France