Ecoutez Jean ZAY "Souvenirs et solitude"

Fort Saint Nicolas et geôles de la “cour Nord”

Vous pouvez ré-écouter la première émission du lundi 25 mars 2013 de “Souvenirs et Solitude”,
par Jean ZAY qui raconte son arrivée au Fort Saint-Nicolas à Marseille le 6 décembre 1940:
 
 
pour entendre la voix de Jean Zay.
 
Et tous les soirs suivants du mardi 26.03.2013 au vendredi 29.03.2013 de 20h30 à 20h55:
 
Jean Zay : "Souvenirs et solitude"
Textes choisis par Benoît Giros  et Pierre Baux

En 1932, Jean Zay, jeune avocat au barreau d’Orléans, est élu député radical du Loiret. En 1936, à 32 ans, il se voit confier par Léon Blum le ministère de l’Education nationale et des Beaux-Arts. Il démocratise et modernise le système scolaire français. Il crée le CNRS, le musée de l’Homme, le festival de Cannes, le musée d’Art moderne et l’ENA. Il favorise la création artistique. Il défend les droits des écrivains. Il est sans relâche violemment attaqué par l’extrême-droite française comme ministre du Front populaire, antimunichois, Juif et franc-maçon. En 1940, hostile à l’armistice, il est l’une des premières cibles du régime de Vichy. Après un simulacre de procès, il est emprisonné jusqu’à son assassinat par la milice française, le 20 juin 1944. Il a 39 ans.

Souvenirs et solitude est l’œuvre à laquelle, de 1940 à 1944, Jean Zay, malgré la dureté de ses conditions de détention, consacre l’essentiel de ses forces.

27 et 28 mars: Tradition et refondation républicaine (Les 13e Rencontres de La Dur@nce)

Le Rectorat d’Aix-Marseille organise les 27 et 28 mars:
 
Les 13e Rencontres de La Dur@nce
 
“Le programme de troisième et celui de première renouvellent profondément l'histoire de la vie politique de la France.
 
Si en troisième se maintient une histoire des grandes étapes de la Ve République (de Gaulle et le nouveau système républicain et La Ve République à l’épreuve de la durée), l'accent est également mis sur quelques moments clés de l'évolution politique : le passage de la guerre à la paix de 1917 à 1920, la crise des années 1930, l’effondrement et la refondation républicaine des années 1940-1946.
 
En première, cette orientation prévaut encore plus nettement puisque l'histoire des relations que les Français entretiennent avec la République est abordée notamment à la faveur de trois études précises : les décennies 1880 et 1890 pour l'enracinement de la culture républicaine, la période qui va de la défaite de 1940 à l’instauration de la IVe République en 1946, enfin les quatre premières années de la Ve République.
 
Comment expliquer ces choix ? Ils résultent d'abord d’objectifs pédagogiques ; ceux-là mêmes qui ont guidé la rénovation des programmes : l’étude de moments historiques précis doit permettre d'incarner davantage la leçon d'histoire, lui conférer une dimension concrète, enfin, écarter toute tentation à l'exhaustivité. Au renouvellement de la démarche, il faut toutefois ajouter l’intérêt pour les phases de refondation. Cette lecture invite à apprécier la variété des changements d'un régime qui s'est toujours nommé république. La Ve République est désormais le régime le plus durable que la France ait connu depuis la IIIe République. Pour des collégiens et des lycéens, la stabilité institutionnelle peut alimenter l'illusion d'une pérennité de la Ve République. L'étude de moments précis dans un temps relativement court — à peine un plus d'un siècle — incite au questionnement des raisons de ces refontes qui ont marqué notre époque sur fond d'une culture républicaine pourtant assez largement partagée.”
 
avec entre autres:
 
Mercredi 27 mars 2013: 10 h 30 – 11 h 15 : La tradition républicaine sous la Troisième République” par Jean-Marie GUILLON, professeur émérite des universités
 
Jeudi 28 mars 2013 :  15 h – 15 h 45 : Quelle refondation républicaine à la Libération ?” par Robert MENCHERINI, professeur émérite des universités.

28 mars: En hommage aux cultures des Tsiganes ...

En hommage aux cultures des Tsiganes
- qui furent eux aussi exterminés par la barbarie nazie,
 
 
LATCHO DIVANO
 
FESTIVAL DES CULTURES TSIGANES  
 
à Marseille 28 mars – 8 avril 2013
 
avec par exemple le dimanche 7 avril:
  • Initiation à la langue romani
  • Stage de cuisine tsigane
  • Dégustation de spécialités tsiganes
  • Cours de danse tsigane
Programme détaillé sur:  
http://www.latcho-divano.com/wp-content/uploads/2014/12/2013_latcho_divano.pdf

70ème anniversaire de la création du CNR par Jean MOULIN

L’UFAC (Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre) annonce pour ce 27 mai 2013:
 
le 70ème anniversaire de la création du CNR par Jean MOULIN
 
Le programme détaillé des commémorations vous sera communiqué en temps voulu.

Bulletin UFAC, N° 112 - janvier 2013.

Conférence débat ce jeudi 28 mars à Aix-en-Provence.

Eloge de Jean ZAY par ... François FILLON (ministre de l’éducation nationale, le 10 décembre 2004)

Eloge de Jean ZAY par ... François FILLON
 
(ministre de l’éducation nationale, le 10 décembre 2004,
 
lors du 100e anniversaire de la naissance de Jean ZAY) 
 
Pour le 100e anniversaire de la naissance de Jean Zay, François Fillon avait tenu à saluer la mémoire d'un grand serviteur de l'Etat qui, dès juin 1936, jeta « les bases d'une école républicaine qui est encore la nôtre, soixante ans plus tard ». Le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche a donné, à cette occasion, le vendredi 10 décembre 2004, le nom de « Jean-Zay » au Foyer des lycéennes, à Paris, dans le 16 e arrondissement.
 
Choisi par Léon Blum, Jean Zay fut à 31 ans un ministre de l'éducation nationale et des beaux-arts animé, selon François Fillon, « d'un esprit de décision, de finesse et d'enthousiasme. »

 

Lâchement assassiné par la Milice de Vichy le 20 juin 1944, Jean Zay, a poursuivi le ministre, était « de ces âmes justes et rayonnantes qui chérissaient la France libre et fraternelle pour laquelle tant d'autres sont aussi tombés ».

 

“Je voudrais qu'il prenne désormais toute sa place parmi nos plus vraies fiertés.”

Monsieur le Recteur, Madame le Proviseur, Monsieur le Professeur,

Mesdames, messieurs,

Il existe, au ministère de l'éducation nationale, un grand escalier de marbre. Des panneaux de verre y portent les visages de tous les ministres successifs, depuis Fontanes. Chaque marche est un cours d'histoire - et une leçon d'humilité. Briand impressionne. Royer-Collard, Duruy, Poincaré, Berthelot, René Haby, Olivier Guichard, et quelques autres forcent le respect. D'autres silhouettes floues, d'autres noms oubliés, donnent à méditer sur l'éphémère de nos destinées.

Seul Jean Zay, peut-être, inspire à celui qui gravit ces marches un mélange de reconnaissance et d'émotion presque tendre ; cette compassion que Malraux, dans un discours fameux, prêtait à la jeunesse de France, tendant les mains vers le visage blessé de Jean Moulin.

Le visage de Jean Zay est serein. Il a la douceur de ceux que leur conscience apaise, dans l'effort comme dans l'épreuve. Hélène et Catherine, ses deux filles, ici présentes, discerneraient - je l'imagine sans doute mieux que nous tous - les traits de ce visage.

Sans doute l'éducation nationale a-t-elle tardé à prendre la mesure de sa dette envers cette conscience. Mais cette démarche s'engage. Ma présence, et le geste que je suis venu accomplir ici, veulent en témoigner avec force.

Chacune des célébrations qui accompagnent le 100e anniversaire de sa naissance - et elles sont nombreuses - contribue à confirmer le caractère exceptionnel de son destin et à dégager un peu mieux son souvenir des ombres au milieu desquelles il a trop longtemps attendu.

Si je parle d'ombres, c'est que les sédiments sous lesquels la figure de Jean Zay attend d'être ramenée au plein jour sont parmi les plus pesants et les plus obscurs de notre passé national. Ce sont les sédiments de nos heures noires ; les cendres d'une histoire douloureuse.

Assassiné par la Milice avec la complicité de l'état vichyste, Jean Zay tomba victime de nos déchirements les plus indicibles, les plus honteux. Dans l'inquiétude pressante de la réconciliation nationale, l'après-guerre édifia ses mythes avec un bonheur inégal ; elle le délaissa. Je voudrais qu'il prenne désormais toute sa place parmi nos plus vraies fiertés.

Regardons donc, ensemble, Jean Zay sortir de l'obscurité ; remonter du gouffre où, le 20 juin 1944, trois miliciens jetèrent son corps brisé ; regardons-le se dégager des éboulis sous lesquels ils crurent l'ensevelir.

Tirons-le, en pensée, des prisons de Riom.

Reconduisons-le vers ces bureaux de la rue de Grenelle qu'il anima, pendant quarante mois, d'un esprit de décision, de finesse et d'enthousiasme.

Voyons-le jeter les bases d'une école républicaine qui est encore la nôtre, soixante ans plus tard¿

Jules Ferry fait entrer l'école dans la modernité. Jean Zay, parmi d'autres, la projette dans l'avenir.

Choisi par Léon Blum, après une carrière précoce de journaliste, d'avocat et de député du Loiret, il devient le 5 juin 1936 ministre de l'éducation nationale et des beaux-arts. Il est trop jeune, entend-on murmurer. Il n'est pas du sérail... C'est faire bon marché des intuitions de Blum. Son pari sur l'avenir est payant. Jean Zay donne à son poste les preuves d'un tel engagement qu'il y tient quarante mois, sous Chautemps, puis sous Daladier - cinq cabinets au total - un record absolu qui rompt brillamment avec la réputation d'instabilité attachée aux gouvernements de l'époque. Il y déploie une action remarquable dans laquelle je reconnais aujourd'hui trois directions.

La première réside dans l'attention portée à la jeunesse comme telle. Jean Zay comprend qu'en lui confiant ses enfants, la Nation remet entre ses mains ses représentants les plus fragiles et les plus précieux. Il veille à les protéger par une mesure de progrès essentielle, la prolongation de la scolarité obligatoire jusqu'à 14 ans. Il inaugure pour eux une pratique attentive de l'orientation. Il répand dans leurs établissements l'habitude de l'éducation physique - laquelle dépendait avant lui du ministère des armées. Il instaure enfin un service moderne de médecine scolaire. Il a donc, plus que tout autre avant lui, le souci de l'épanouissement de l'élève.

Opposé aux méthodes et aux rythmes abrutissants, Jean Zay n'élève pas seulement des enfants ; il éduque des citoyens. « Formez, demande-t-il, des esprits ayant le sens du divers¿ ouverts à toutes les idées, mais ne séparant pas l'exercice de la pensée de la nécessité d'agir. »

La deuxième direction de son effort répond au souci de moderniser l'institution. Ni doctrinaire, ni dogmatique, Jean Zay rationalise. C'est lui qui met en place les grands traits de la distinction actuelle entre premier et second degré, qui unifie les structures, harmonise les programmes, qui fonde en somme l'école unique - unique par son caractère démocratique, et non par son uniformité. Sur sa lancée, Jean Zay couvre le pays de groupes scolaires aux normes de conception les plus actuelles, dédouble les classes nombreuses où l'on comptait alors plus de quarante élèves, ouvre 1500 chaires nouvelles dans le second degré.

La troisième direction, enfin, replace l'École au service de la Nation. Comme le savait Jean Zay, la réussite d'un système éducatif se juge à la qualité de l'insertion sociale et professionnelle des étudiants ; au dynamisme qu'ils seront capables de communiquer au pays. Jean Zay veille à doter le pays des institutions de pointe, qui sauront l'animer. Il aligne l'enseignement de l'Ecole Normale Supérieure de jeunes filles, « Sèvres », sur celui des garçons, « Ulm ». A la recherche, il offre le futur CNRS, conçu par ses secrétaires d'Etat, Irène Joliot-Curie et Jean Perrin ; à la haute administration, il destine un projet d'ENA que seule la guerre empêchera de voir le jour.

Cette action éducative s'accompagne d'un volet culturel ambitieux : ministre des beaux-arts, Jean Zay est lui-même homme de lettres - et sa plume élégante consolera d'ailleurs sa captivité. En attendant, il donne un véritable statut à la création intellectuelle et artistique, avec une loi sur le droit d'auteur et le contrat d'édition. Il réforme les musées nationaux. Attaché au patrimoine comme à la création contemporaine, il est à la fois le rénovateur de la Comédie Française, et l'un des initiateurs du Festival de Cannes.

À chacun de ces chantiers, Jean Zay insuffle personnellement l'énergie considérable que la politique parfois tortueuse de la IIIe République rend nécessaire. J'en donnerai une image.

À son arrivée, les budgets sont insuffisants ! Jean Zay - comme il m'est aisé de l'imaginer ! - se présente alors lui-même devant le tout-puissant Joseph Caillaux, président de la commission des finances du Sénat. Son charisme opère autant que la pertinence de ses vues. Désormais, Caillaux votera les rallonges. Le Parlement le suivra.

Mesdames, messieurs,

Je ne propose pas ici de voir en Jean Zay une figure d'unanimité parfaite. Ce serait faire injure à l'intégrité de ses convictions politiques. Mais je veux lire, dans l'attachement à son souvenir, le symbole partagé de notre engagement démocratique et républicain.

Jean Zay voulait que l'État ait de grands serviteurs. Lorsque la France voulut des ministres, elle le trouva prêt. Lorsqu'elle eut besoin d'opposants à la barbarie hitlérienne, il fut des premiers à quitter son ministère, refusant tous les compromis.

Par-delà les clivages politiques, par-delà les formes contingentes de l'histoire, les valeurs qui l'inspirèrent restent aujourd'hui les nôtres : le dévouement à l'avenir, l'égalité des chances, l'épanouissement de l'esprit, et pour tout dire, la foi en l'homme.

Parce qu'aucune de ces valeurs n'était admissible sous Vichy ; parce que ce régime plaçait les consciences sous le boisseau, l'existence de Jean Zay devint une menace pour les ennemis de l'État de droit. Et, comme celle de Mandel, peu après lui, sa vie leur fut livrée.

Une certaine tradition française, en soulignant à l'excès l'absurdité de la guerre, perd parfois de vue le sens et la valeur de tels sacrifices. « Que deviennent et que m'importent, demandait Voltaire, l'humanité, la bienfaisance, la modestie, la tempérance, la douceur, la sagesse, tandis qu'une demi-livre de plomb me fracasse le corps, et que je meurs à vingt ans dans des tourments inexprimables ? »

Jean Zay détenait une réponse : c'est justement pour l'humanité, la modestie et la sagesse qu'il tombait. Il tombait moins pour ce qu'il était, je dirais « accessoirement » - franc-maçon et d'un père juif alsacien - mais pour ce que son âme incarnait : la liberté.

Si j'ai tenu à honorer avec tant de solennité son souvenir, c'est qu'il convenait d'éclairer cette âme juste et rayonnante. Pour moi, le devoir de mémoire est indissociable d'une « certaine idée de la France » que j'accorde à la voix du général de Gaulle ; cette voix, qui le 18 juin 40, transperça la nuit et le brouillard qui s'étaient abattus sur la France libre et fraternelle que chérissait tant Jean Zay et pour laquelle tant d'autres sont aussi tombés.

Mesdames et messieurs,

C'est parce que l'humanisme entretient la flamme de l'espoir que le nom de Jean Zay orne aujourd'hui, non pas des stèles, mais des lieux de vie. Le choix du Foyer des lycéennes, en particulier, ne relève pas du hasard. Il manifeste des cohérences profondes.

Élevé en 1954, dix ans tout juste après la mort de Jean Zay, le Foyer des lycéennes fut érigé par André Marie, son successeur au ministère de l'Éducation nationale, et le continuateur de sa politique d'équipement.

La même année, André Marie rendait à son compagnon du parti radical un hommage émouvant ; et il est permis de penser que le Foyer des lycéennes empruntait à Jean Zay, sinon son projet exact, du moins son inspiration.

Dans ces murs vivent en effet plusieurs centaines de jeunes filles, venues de France et d'étranger pour suivre les cours des classes préparatoires. Je dis « vivent » et non « logent », car si ce lieu sert à leur hébergement, c'est aussi un lieu de culture, d'étude et d'orientation, jouissant du statut de lycée d'Etat.

Jean Zay y a plus qu'un autre sa place.

Il fut lauréat du Concours général en 1922 : les lauréates modernes salueront son nom. Il réforma l'École normale supérieure, et jeta les plans de l'ENA : leurs futures élèves entreront ici sous son regard. Ministre de l'éducation nationale à 31 ans, il fut la jeunesse même veillant sur la jeunesse, et c'est la jeunesse d'aujourd'hui qui fera vivre ici son souvenir.

 

Festival de Cannes 1939 - 2013

Affiche du Festival de Cannes 2013.

Le 66e Festival de Cannes se tiendra du 15 au 26 mai 2013:
 
 
 
 
 
 
 
 
La Ville et le Festival de Cannes 2013
se souviennent du  premier Festival de 1939: 

Jean ZAY dans son cabinet de travail au ministère.

Affiche du premier Festival de Cannes en septembre 1939.

“Le Festival International du Film, a été créé à l’initiative de Jean Zay, ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts, désireux d’implanter en France un événement culturel international capable de rivaliser avec la Mostra de Venise.”

 
D’abord prévue en 1939 sous la présidence de Louis Lumière, c’est finalement plus d’un an après la fin de la guerre, le 20 septembre 1946, que la seconde “première édition” du Festival s’ouvre à Cannes.

 

 

VOIR aussi le site de la ville de CANNES:

 

"En 1939, Le Festival se prépare… la guerre aussi

 

 

 

Et, pendant que les premiers festivaliers s'installent dans les palaces cannois en août 1939, les organisateurs commencent à entrevoir toutes les possibilités données par la réalisation de cet événement international.

 

Concurrencer Venise n'est plus le seul but. Il s'agit maintenant d'imposer le savoir-faire français en matière de cinéma à travers le monde et, pourquoi pas, tenter d'égaler la toute puissante industrie américaine. Le rêve peut devenir réalité grâce au Festival de Cannes ; la ville et sa région convoitent désormais le titre de « Hollywood européen», espérant détrôner au passage les studios italiens de Cinecittà et ceux de Neubabelsberg à Berlin. "

 

1939 : Le Festival dans la tourmente

Cannes: la Casino municipal

Le premier Festival international du film de Cannes doit se dérouler du 1er au 20 septembre 1939 dans la salle du Casino municipal.
 

 

Le 1er septembre aurait dû être le jour de l'ouverture du premier Festival de Cannes ; il est celui où Hitler envoie ses troupes en Pologne.

 

C'est alors que le gouvernement français déclare la mobilisation générale et vote des crédits de guerre. Quelques jours auparavant, en raison des événements, Georges Huisman, président du Comité du Festival, a reçu l'ordre de reporter l'ouverture de la manifestation de dix jours. Mesure malheureusement vaine car le 3 septembre, l'Allemagne n'a toujours pas répondu à l'ultimatum ; la France et la Grande-Bretagne lui déclarent la guerre.

 

Dès la déclaration de guerre en 1939, le jeune ministre Jean ZAY démissionne pour rejoindre l'unité du train où il était affecté, non sans avoir auparavant dirigé les opérations de mise à l’abri des trésors nationaux (vitraux de Chartre, contenu des musées, etc.) dans les souterrains des châteaux de la Loire.  

Et comme l’écrivait notre ami l’historien Antoine PROST:

“Ministre jusqu'à la mobilisation de 1939, où il démissionne pour rejoindre son unité, Jean Zay ne se contente pas de gérer l'Education nationale. Dans le cabinet Daladier, c'est l'un des partisans les plus résolus de la résistance à l'Allemagne hitlérienne après Munich. Il laisse le souvenir d'un grand ministre de l'Education nationale et beaucoup d'écoles, de collèges et de lycées portent son nom.”

Pascal ORY: parallèle avec les années 1930

Pascal ORY aux Archives Nationales lors de la réception des papiers de Jean ZAY le 8 juin 2010

"Le système est aujourd'hui à bout de souffle"

LE MONDE| 05.04.2013 à 10h01,          Propos recueillis par Thomas Wieder

Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris-I, Pascal Ory est spécialiste de l'histoire politique et culturelle du XXe siècle. La réflexion sur la crise des années 1930 est au coeur de sa thèse, consacrée à la politique culturelle du Front populaire (La Belle Illusion, Plon, 1994).

Une crise économique et sociale doublée d'une crise politique et morale : beaucoup comparent la situation actuelle aux années 1930. Que dit l'historien ?

Ce que nous vivons n'est pas, en soi, un retour aux années 1930. C'est l'expression de quelque chose de plus fondamental : une culture très française de délégitimation des institutions politiques. Cette culture est liée aux conditions mêmes dans lesquelles s'est faite la modernisation de notre vie politique. Depuis deux siècles, en effet, nos institutions se sont établies contre une partie de la société : ce fut le cas de la Révolution, qui s'est faite contre deux des trois "ordres" de l'Ancien Régime, de la IIIe République, qui s'est construite à la fois contre le monde catholique et le monde ouvrier, ou de la Ve République qui, à l'origine, s'est faite contre une partie de la gauche. La conséquence est la suivante : même quand les catégories exclues au départ finissent par se réconcilier avec les institutions qui les avaient mises à l'écart, il reste dans la société une part d'objection de conscience à l'égard de ces institutions. Cela explique la facilité avec laquelle peut s'effondrer le système quand un événement exceptionnel survient : en 1940, ainsi, la IIIe République s'est écroulée à la faveur de la défaite, mais aussi parce que toute une partie de la société, au fond, ne s'était jamais vraiment reconnue en elle. N'oublions jamais cela : il y a, en France, un stock de thématiques antipoliticiennes d'autant plus mobilisables qu'elles sont au coeur de notre culture politique.

Pour que ces thématiques soient mobilisées, cela dit, il faut un contexte particulier...

Oui, et c'est là que le parallèle avec les années 1930 peut avoir une certaine pertinence, même s'il faut préciser que la combinaison entre une crise économico-sociale et une crise politico-morale a des précédents. Rappelez-vous la fin du XIXe siècle : une grave dépression économique jalonnée de deux crises politiques majeures, le boulangisme et l'affaire Dreyfus.

La crise politique que nous traversons est-elle comparable à celles que vous évoquez ?

La Ve République a été pensée avec la IIIe République comme contre-modèle. Tout ce qui avait affaibli celle-ci devait être banni, à savoir le manque d'autorité du pouvoir exécutif et l'absence de majorité stable du côté du pouvoir législatif. Tout ceci a bien fonctionné au début, au point que le régime a intégré son plus farouche opposant, François Mitterrand, devenu président en 1981 alors qu'il avait écrit vingt ans plus tôt Le Coup d'Etat permanent pour dénoncer les institutions ! C'est ce système, pensé comme une sorte d'antidote à celui qui avait produit la crise des années 1930, qui est aujourd'hui à bout de souffle...

A cause de la crise économique ?

Oui, mais pas seulement. Deux autres facteurs s'ajoutent. Le premier, c'est l'effritement des grandes cultures politiques et de tous ces relais d'encadrement que sont les syndicats, les partis, les associations. Cette atomisation des cadres communautaires fragilise l'ensemble de l'édifice politique. D'une certaine façon, cela crée une instabilité beaucoup plus grande que dans les années 1930. Le deuxième facteur est la dilution de l'identité nationale. Contrairement à ce qui était le cas dans les années 1930, on est désormais convaincu que les décisions importantes sont prises ailleurs (Bruxelles, les marchés financiers...). De cela découle une relativisation du débat politique national. Puisque le cadre national n'est plus le cadre primordial, les institutions nationales sont de facto fragilisées.

A vous écouter, la situation est encore plus instable que dans les années 1930...

Oui, même si la violence politique a perdu en intensité. Ne soyons pas pour autant pessimistes. Même en période de grave crise économique, un sursaut politique est possible : regardez le Front populaire. Alors que la France continuait de s'enfoncer dans la crise, c'est là qu'ont été posés les jalons de l'Etat-providence. Mais ne nous trompons pas d'époque : au XXe siècle des grandes guerres succède désormais le XXIe siècle des grandes catastrophes. Nous sommes face à d'autres enjeux – environnementaux notamment – que dans les années 1930, mais contrairement à ce que nous susurre un discours décliniste, c'est tout aussi mobilisateur.

Propos recueillis par Thomas Wieder 

Année 1943 : Un tournant décisif pour la Résistance

L’Union Française des Associations de Combattants et Victimes de Guerre (UFAC)
 
(créée par l’Ordonnance signée du Général de GAULLE, le 14 mai 1945),
 
publie dans son journal “UFAC Informations” d’Avril 2013
"Année 1943 : Un tournant décisif pour la Résistance"
 
avec ci-dessous l’éphémeride de l’année 1943 (ici Janvier à Juin) et
la première réunion du Conseil National de la Résistance, présidée par Jean MOULIN  le 27 mai 1943:
 

Une aquarelle surréaliste ressuscite Varian FRY et la villa AIR-BEL de 1940 à 1941

UNE AQUARELLE DE VICTOR BRAUNER RESSUSCITE L'ATMOSPHÈRE SURRÉALISTE DE LA VILLA AIR-BEL «Souvenir de la chambre n°4...»

Ecrite à la plume par Victor Brauner sur l'aquarelle qu'il offrit en 1941 à son infirmière marseillaise, cette courte dédicace n'évoque pas seulement des souvenirs personnels. Elle fait aussi rejaillir tout un pan de l'histoire de Marseille, au temps de l'Occupation.

 

VILLA AIR-BEL: UNE MICROSOCIÉTÉ SURRÉALISTE AU COEUR DE MARSEILLE

 

Après la défaite française face aux armées du Reich, nombre d'intellectuels et d'artistes mal vus de l'occupant pour leur engagement anti-nazi, gagnèrent en effet la cité phocéenne dans l'espoir de s'y embarquer pour des cieux plus cléments. Ils y venaient d'autant plus nombreux qu'ils savaient pouvoir y bénéficier du soutien de l'ancien journaliste américain Varian Fry. Mandaté par l'Emergency Rescue Committee de son pays pour aider à l'exfiltration de personnalités anti-nazies vers le Nouveau Monde, cet homme au tempérament d'aventurier et aux idéaux libéraux bien affirmés avait l'oreille d'Elenonor Roosevelt. Il est ainsi devenu le protecteur inespéré des plus grandes figures du surréalisme. Dans la vaste villa Air-Bel qu'il louait dans le quartier de La Pomme, au 63 de l'avenue Jean Lombard, grâce à la générosité de Mary Jayne Gold, une riche héritière mondaine et anticonformiste, on pouvait notamment croiser André Breton, Marcel Duchamp, Wilfredo Lam, André Masson, Max Ernst, Marc Chagall, René Char, Frédéric Delanglade, Oscar Dominguez et... Victor Brauner. Rebaptisée «Chateau Espère-visa» par ses résidents et visiteurs occasionnels, cette vaste bastide Napoléon III entourée d'un grand domaine planté d'ormes, d'acacias et d'oliviers était un havre de paix dans le chaos de l'époque. Si bien qu'il y a régné, de 1940 à 1941, une atmosphère de liberté et de créativité d'autant plus improbable et débridée que ses locataires redoublaient d'inventivité pour tromper, au fil des jours et des soirées, les angoisses de l'attente. «Les surréalistes ont reconstitué à la villa Air-Bel une microsociété. Ils s'y retrouvaient pour des cadavres exquis, des discussions interminables ou des soirées poétiques», relate l'historien d'art Didier Semin (1).

 

CRÉATION DU JEU DE MARSEILLE, MODÈLE D'HUMOUR ÉSOTÉRICO-SUBVERSIF

 

Si ce n'était la crainte d'être un jour arrêtés comme ils le furent tous brièvement lors la visite du Maréchal Pétain à Marseille la vie était étrangement douce et insouciante pour les résidents de la villa qui, grâce à leurs mécènes, furent même relativement épargnés par les privations caractérisant l'époque. S'ils en étaient réduits, eux aussi, à la consommation régulière de rutabagas et topinambours, il paraît que le vin ne leur était pas compté ! Enfin, ils bénéficiaient des friandises confectionnées par la coopérative «Croque-Fruits» qui, pour les aider, employait certains d'entre eux, dont Victor Brauner. Miracle de la promiscuité imposée à ces talents, nombre des oeuvres réalisées à la villa Air-Bel sont collectives. Elles ont été créées au fil des jeux créatifs dont les surréalistes étaient férus. Comme l'écrit Danièle Giraudy, «la grande bibliothèque d'Air-Bel, décorée de papiers peints panoramiques à sujets mythologiques, les rassemble chaque jour, comme ils le faisaient à Paris, pour des lectures, des créations collectives où ils surenchérissent d'invention. Ces jeux colorés, dessinés ou écrits deviennent proverbes ou cadavres exquis» (2). Ils ont aussi abouti à la création du fameux «Jeu de Marseille», des cartes de Tarot reflétant le goût du petit groupe pour l'humour subversif et les références ésotérico-révolutionnaires. Ils décident ainsi de destituer le roi et la reine «de leur pouvoir depuis longtemps révolu» et «déchargent intégralement l'ancien valet de son rang subalterne» (3). De façon plus significative encore, certaines cartes sont baptisées du nom de personnalités chères au coeur des surréalistes: Freud, Sade, Hegel, Lautréamont, Pancho Villa, Baudelaire, etc. C'est après tirage au sort des figures, que les vingt deux cartes sont dessinées par chacun des compères. Victor Brauner est, pour sa part, chargé de réaliser les figures de la medium suisse Hélène Smith et de Georg Wilhelm Friedrich Hegel.

 

VICTOR BRAUNER, PEINTRE SURRÉALISTE À TENDANCE ÉSOTÉRIQUE

 

Parmi le groupe de la Villa Air-Bel, Victor Brauner occupe une place à part. D'abord parce qu'à la différence de la plupart de ses compagnons, il n'a finalement jamais gagné l'Amérique... Lorsque le 15 mai 1942, il répond, depuis les quais, au salut que lui adresse Marcel Duchamp embarqué sur le Maréchal Lyautey en partance pour New York, il comprend que, lui, ne partira pas. Comme l'écrit Yasmine Youssi, «Brauner n'a pas la stature d'André Breton, la protection de mécènes comme Duchamp, l'amour et les millions de la collectionneuse Peggy Guggenheim, qui a embarqué avec elle Max Ernst, son dernier amant. Son seul viatique ? Une fausse carte d'identité qui le dit alsacien» (4).

 

Une fable bien sûr, puisque Victor Brauner est né bien plus loin à l'Est, très exactement à Piatra Neamt, ville de Roumanie où il voit le jour le 15 juin 1903 dans une famille juive atypique. Etudiant à l'École des Beaux-Arts de Bucarest de 1921 à 1923, il a été tour à tour communiste dans ses jeunes années, dadaïste puis surréaliste. Une adhésion au mouvement fondé par André Breton qui s'explique notamment par son goût pour les arrière-mondes et pour l'étrange. Fortement marqué par les séances de spiritisme de son père, auxquelles il assistait en secret, et par la forte excitation que provoqua chez lui le passage de la comète de Halley en 1911, Victor Brauner a été perpétuellement en quête d'un monde invisible et de vérités aussi primordiales que cachées. «Le rapport qu'il entretient avec le cosmos fait référence à une expérience médiumnique et prophétique vécue comme un principe guidant sa vie et son oeuvre», écrit Véronique Serrano (5).

 

Ses nouveaux amis parisiens prenaient du reste très au sérieux sa disposition au surnaturel. Un événement singulier y avait fortement contribué. En 1938, lors d'une soirée de beuverie à Montparnasse en compagnie d'Oscar Dominguez et Esteban Francès, Victor Brauner avait reçu un verre en plein visage et perdu son oeil gauche. Or, sept ans auparavant, il avait réalisé son célèbre Autoportrait à l'oeil arraché, désormais propriété du Musée national d'Art moderne de Paris. Chacun, y compris Brauner lui-même, ne manquait pas d'y voir une preuve de ses dons de prémonition...

 

UN PRIMITIVISME NÉ DES CONTRAINTES DE LA GUERRE

 

Autre trait distinctif de Victor Brauner: alors que certains de ses camarades affirmaient un goût prononcé pour l'humour parfois même pour l'humour potache -, lui se distinguait par un certain sérieux et même une forme de gravité. Pour Véronique Serrano, «il ne fait pas éclater les conventions par goût de la subversion mais par conviction de la primauté de l'inconnu, de tout ce qui est supra humain. Cet état d'esprit le rapproche des civilisations anciennes, dont il extrait du vocabulaire symbolique et formel, des figures et des signes nouveaux, rappelant les configurations astrologiques et autres signes géomantiques» (6).

 

C'est cette veine qu'il creusera lorsque, après le départ de ses camarades de la villa Air-Bel et l'extradition de Varian Fry par les autorités de Vichy, il alla se réfugier, à compter de 1942, dans le village de Remollon, dans les Alpes-de-Haute-Provence, où il sera aidé par le poète René Char, alias Capitaine Alexandre dans la Résistance. «Un paradoxe cruel fait de cette période de privations très rude, un moment décisif dans l'art de Brauner», écrit Didier Semin (7). En effet, «en l'absence de toiles, de châssis, de pigments, il invente une technique de peinture à la cire et au brou de noix où s'incarneront magistralement ses obsessions, pour une grande part liées à l'ésotérisme et à la magie». Et d'ajouter: «Il n'est pas exagéré de dire que le primitivisme qui caractérise la part aujourd'hui la mieux connue de son oeuvre est né des contraintes liées à la pauvreté et à la pénurie, durant les années de guerre.»

 

LE TÉMOIGNAGE ÉMOUVANT D'UNE PARENTHÈSE ENCHANTÉE

 

Ces années passées dans la clandestinité ont-elles accentué aussi son goût de plus en plus prononcé pour la solitude ou cette dernière n'est-elle que le reflet de l'importance croissante prise par sa vie intérieure ? Toujours est-il qu'après-guerre, le peintre ne renouera pas avec ses camarades de jeunesse, allant même jusqu'à rompre officiellement avec le surréalisme en 1948, lors de l'exclusion de Roberto Matta. Le temps des virées entre copains à Montparnasse est bien révolu. Celui des jeux de la villa Air-Bel aussi. Cela n'en donne que plus de prix à l'aquarelle mise en vente le 13 avril à Marseille. Cet énigmatique profil féminin posé sur de frêles épaules et tout illuminé par d'immenses yeux fut offert par Victor Brauner à Camille Quérel. Infirmière dans une clinique de la rue Paradis où séjourna brièvement le peintre en octobre 1941, celle-ci conserva toute sa vie cette oeuvre punaisée au mur de son appartement ! C'est un témoignage émouvant de la parenthèse enchantée dont Marseille fut le théâtre, en marge des tumultes de l'Histoire

 

Article paru dans La Provence le 12 avril 2013

28 avril 2013 : Journée Nationale du Souvenir de la Déportation

La Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Education
 
Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation
40 chemin de la Badesse - CS 50642
13547 Aix-en-Provence Cedex 4
Tél. : + 33 (0) 4 42 39 17 11 - Fax : + 33 (0) 4 42 24 34 68
 www.campdesmilles.org

vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous une invitation aux cérémonies officielles qui auront lieu le
dimanche 28 avril prochain pour la Journée Nationale du Souvenir de la Déportation.

 

Elles se tiendront :

 

à 9h30 au Wagon du Souvenir du Camp des Milles, Chemin des Déportés, Les Milles, puis

 

à 11h en centre-ville d’Aix-en-Provence, place des Martyrs de la Résistance.

 

Ce 15 mai 2013 : Travail de mémoire au Lycée M.M. Fourcade de GARDANNE

Matinée pédagogique le 15 mai 2013 au Lycée Marie Madeleine FOURCADE à Gardanne:

  

Résistance, Déportation et Débarquement de Provence:

une exposition, un film, des témoignages.

 

A l'initiative de professeurs d'histoire du Lycée FOURCADE, Madame Valérie THIEBAUT et Madame CANTARELLA, et de Madame la Proviseure Elisabeth PORTIGLIATTI, notre association organise le 15 mai 2013 une matinée pédagogique pour les élèves de 1ère, avec la participation et le soutien des présidents des associations suivantes:

Madame Marie-Thérèse BRUN-CLAVERIE, présidente départementale de l' Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance – A.N.A.C.R. 13 ,

Monsieur le Dr. Jean-Louis MEDVEDOWSKI, président de l’Union des Déportés, Internés, Familles de Disparus et Fusillés de la Résistance Aixoise

Monsieur Pierre ARBORE, président de l' Union Française des Associations de Combattants et Victimes de Guerre - Union Locale d'AIX-en-Provence

Monsieur Sabin CHIARIELLO, du bureau de l' Association des Anciens Combattants de TRETS

Monsieur Jean-Jacques DIAS, historien, Président du Souvenir Français - Comité de PERTUIS

Madame Magali FLAGEAT, Présidente de l’Association des Anciens Combattants de ROUSSET

Madame Denise PAURIOL présidente de l’Association Gardannaise des “Déportés, Internés, Résistants Patriotes”,

Dans la bibliothèque du Lycée, deux expositions auront auparavant été présentées pendant deux semaines par l'ANACR-Pays d'Aix: "Jean MOULIN" et "Résistance en Pays d’Aix".

Madame la Proviseure Elisabeth  PORTIGLIATTI accueillera les élus à 8 heures précises, Monsieur le maire Roger MEÏ et l'adjoint chargé des anciens combattants, Monsieur Jeannot MENFI, en  présence de la presse.

Après un instant de recueillement à l’écoute du “Chant des Partisans”, une brève introduction sera présentées par Madame THIEBAUT, professeur du Lycée. d’une film sur Jean ZAY: "Dans la lumière de Jean ZAY" réalisé par Marieke AUCANTE, grand reporter, chevalier de la Légion d'Honneur.

 

L'essentiel de la matinée du 15 mai consistera en une rencontre entre les élèves de 1ère répartis en trois ateliers,

1" Engagement dans la Résistance, Jean MOULIN et la Libération du pays"  

2 " Guerre et Débarquement de Provence" 

3 "La vie quotidienne pendant l'occupation"

avec un certain nombre de Résistants, Anciens Combattants du Débarquement de Provence, victimes de la Déportation, témoins et acteurs de la Résistance, dont:

Monsieur Joe RONSMANS-DAVRAY, Engagé volontaire au 1er commando de France, a débarqué en Provence dès le 14 août 44

Monsieur Pierre GABERT, Résistant et Historien

Monsieur Michel CACCIOTI, des Forces Française Libres (1ère DFL)

Monsieur le Dr. Jean-Louis MEDVEDOWSKI, président de l’Union des Déportés, Internés, Familles de Disparus et Fusillés de la Résistance Aixoise

et les présidents des différentes associations de mémoire

et en séance plénière à 11 h sur la Déportation :

Madame Denise TOROS-MARTER,

Chevalier de la Légion d’honneur,

présidente de l’Amical d’Auschwitz – Marseille Provence.

 

Nous remercions Monsieur Roger Meï, maire de Gardanne d’avoir bien voulu se joindre à nous et présenter aux lycéens l’importance de la mémoire et de la Résistance. 

 

Nous remercions surtout, très chaleureusement, les différents témoins qui ont accepté de venir dialoguer avec les lycéeens :

 

Denise TOROS-MARTER

présidente de l’Amicale d’Auschwitz, Marseille Provence

Pierre GABERT

Résistant et Historien

Joe RONSMANS-DAVRAY

qui a participé au débarquement de Provence.

Michel CACIOTTI

des Forces Française Libres (1ère DFL)