"Ces députés qui, dans la chaleur de l’été 1940, préférèrent Bordeaux à Vichy, et embarquèrent sur le Massilia à destination de ce qui allait devenir la France libre."
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Alors, mes chers collègues, prenons garde : notre assemblée, elle aussi, a ses fêlures. Lorsqu’elle a cru pouvoir oublier son histoire, lorsqu’elle a jugé bénin d’oublier ses valeurs, elle a oublié la République. Elle s’est oubliée elle-même.
Gardons gravés en mémoire le courage et l’honneur de ces parlementaires qui, avec Léon Blum, refusèrent de se saborder. Ce n’était pas simplement la fin d’un régime ou d’une Constitution qu’ils ont récusée en refusant les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Non, ils ont refusé que la devise « Travail, Famille, Patrie » ne vienne remplacer les valeurs républicaines de « Liberté, Égalité, Fraternité ».
On ne sépare pas la République de ses valeurs sans la tuer.
Gardons gravés en mémoire les noms de Georges Mandel, de Pierre Mendès France, de Jean Zay et de tous les députés qui, dans la chaleur de l’été 1940, préférèrent Bordeaux à Vichy, et embarquèrent sur le Massilia à destination de ce qui allait devenir la France libre.
Au nom de cette histoire, au nom de ce que nous sommes, dans nos comportements comme dans nos mots, j’attends de chacun d’entre nous, dans cette enceinte, un total respect de ces valeurs qui sont l’identité de la France.
Parce que c’est ici que poussent les racines de la République.
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Relisez l’ensemble du texte sur
http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2011-2012/20120148.asp#P136_12746
Regardez le discours complet sur
http://www.dailymotion.com/video/xrs21f_discours-d-investiture-de-m-claude-bartolone-president-de-l-assemblee-nationale_news20 juin 2012: Recueillement sur la tombe de Jean ZAY à Orléans
Réveil de l'extrême droite : Chant des Partisans : interdit !
A Bollène le Chant des Partisans a été interdit !
Réveil de l'extrême droite et stratégie de la tension.
Naturellement nous attendions Le Chant des Partisans. On l'attend toujours !
Voir l’article dans LIBERATION: http://www.libelyon.fr/info/2012/06/lheure-de-linsoumission-a-sonn%C3%A9-.html
Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais
pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester
AIX-en-PROVENCE sous l'occupation
- Aix est une ville double
- Un engagement inégal dans la guerre
- Le heures sombres du camp des Milles
- Résistance: dans le maquis des réseaux: Max Juvénal, André Claverie, Jacques Lécuyer
- Bain de sang dans les maquis
- Raymond Camus: “Nous nous sommes battus pendant des heures”
- Déambulation du souvenir
La commémoration des 70 ans de la rafle du Vel' d'Hiv' débute à Drancy
La commémoration des 70 ans de la rafle du Vel' d'Hiv', au cours de laquelle 13 152 juifs étrangers réfugiés en France furent arrêtés, les 16 et 17 juillet 1942, débute à Drancy. Une cérémonie aura lieu à partir de 11 heures à la cité de la Muette, devant l'ancien camp d'internement d'où furent déportés vers les camps d'extermination des milliers de juifs, victimes notamment de la grande rafle de juillet 1942, a indiqué le rabbin Moché Lewin, porte-parole du grand rabbin de France. La commémoration officielle aura lieu dimanche matin 22 juillet sur les lieux de l'ancien Vel' d'Hiv', à Paris, détruit en 1959, en présence du président de la République, François Hollande.
Sur les 13 152 personnes arrêtées par la police française lors de ce qui fut la plus grande rafle de juifs en France sous l'Occupation, 8 160 furent enfermées au Vélodrome d'Hiver, dans le 15e arrondissement de Paris. Retenus dans des conditions inhumaines pendant quatre jours, 1 129 hommes, 2 916 femmes et 4 115 enfants furent entassés sur les gradins de ce stade voué aux courses cyclistes, avant d'être emmenés dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers (Loiret). Là, quelque 3 000 enfants en bas âge furent brutalement séparés de leurs parents, et déportés les premiers vers Auschwitz via Drancy.
"AFFREUSE OPÉRATION"
En 1961, lors du procès à Jérusalem d'Adolf Eichmann, le criminel de guerre responsable de la logistique dans l'exécution de la "solution finale", Georges Wellers, un scientifique, témoigna sur l'"affreuse opération" des enfants de Drancy, en août 1942 : "On les conduisait dans des chambres où il n'y avait aucun mobilier, simplement des paillasses sur le sol... des paillasses sales, dégoûtantes, pleines de punaises [...] Il y avait beaucoup de petits enfants de 2, 3, 4 ans, qui ne connaissaient même pas leur nom. [...] Il est arrivé quelques fois que toute une chambrée de 120 enfants se réveille au milieu de la nuit. Ils ne se possédaient plus, ils hurlaient, réveillaient les autres chambrées, c'était affreux."
Deux expositions consacrées aux enfants de la Shoah se tiennent à Paris, au Mémorial de la Shoah et à l'Hôtel de Ville. Une troisième, intitulée "La rafle du Vel' d'Hiv' : les archives de la police" s'ouvre lundi à la mairie du 3e arrondissement de Paris.
Une majorité (de 57 % à 67 %) des moins de 35 ans ne sait pas ce qu'est la rafle du Vel' d'Hiv', selon un sondage publié lundi. Selon ce sondage CSA, 67 % des 15-17 ans, 60 % des 18-24 ans et 57 % des 25-34 ans répondent "non" à la question : "Avez-vous déjà entendu parler de la rafle du Vel' d'Hiv' ?" Mais 25 % des plus de 65 ans n'en ont pas non plus entendu parler, pour une moyenne tous âges confondus de 42 %. – (avec AFP)
INVITATION 22 juillet - Camp des Milles - Commémoration
La Fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation (www.campdesmilles.org) organise ce 22 juillet:
Dans les Bouches du Rhône: “Résistance et occupation”
50ème anniversaire du Débarquement de Provence (1944-1994)
Exceptionnelle réussite du débarquement de Provence.
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14 aout 1994_Le MONDE
Texte complet paru dans l'édition du MONDE le 14.08.94 – commémorant le 50eme anniversaire:
Photos du débarquement de Provence et Libération
C’est en Italie et en Afrique du Nord que les troupes alliées devant participer au débarquement sont implantées ou regroupées et c’est de là qu’elles partiront vers la France. Les éléments français, réunis dans l’armée B du général de Lattre de Tassigny, sont rassemblés à Tarente et à Oran, d’où ils embarquent entre le 4 et le 13 août 1944.
Les convois transportant les troupes françaises prennent la mer à partir du 4 août 1944, l’un à partir d’Oran, l’autre de Tarente et la première force d’attaque venant de Salerne emprunte la voie maritime en direction d’Ajaccio. Le chef des forces françaises, le général de Lattre de Tassigny, quant à lui, embarque le 10 août 1944 à bord du paquebot S. S. Batory.
Les zones de débarquement des éléments français se situent sur le littoral entre la baie de Cavalaire-sur-Mer et l’anse d’Anthéor, sur dix-huit plages.
Les unités terrestres françaises se regroupent en arrière de la zone d’assaut près de Cogolin.
La Seconde Guerre. La Provence refuge et piège
Conférence de Jean-Marie Guillon avec la participation de Jean-Michel Guiraud.
Le Sud de la France est depuis toujours une terre d'asile pour de nombreuses populations. Comment des dizaines, des centaines de milliers de femmes et d'hommes, chassés par les drames et les évènements qui jalonnent l'Histoire, ont-t-il pu trouver en Provence un espace pour reconstruire leur vie tout en participant au développement social, économique, culturel du territoire ?
Pour répondre à cette question, l’Association Approches Cultures et Territoires et les Archives départementales des Bouches-du-Rhône vous ont proposé, de septembre 2011 à mai 2012, neuf conférences et tables rondes. Les enregistrements audio de l'intégralité de ces rencontres sont désormais librement disponibles sur approches.fr
Concernant la région marseillaise pendant la guerre, nous vous recommandons spécialement:
LA SECONDE GUERRE : PROVENCE REFUGE ET PIÈGE
Conférence de
l'historien Jean-Marie Guillon avec la participation de Jean-Michel Guiraud
Jeudi 24 novembre 2011
Enregistrement audio de la conférence de Jean-Marie Guillon avec la participation de Jean-Michel Guiraud, ACT-AD13-Varian Fry France, 24 novembre 2011, Marseille
La Provence littorale est un refuge privilégié pour les intellectuels et les artistes antinazis. Dès l’été 1940, Marseille est devenue l’une des principales villes refuges de la zone non occupée. Français ou étrangers, souvent originaires du Reich ou des territoires qu’il a annexés, la plupart des réfugiés, ordinaires ou notoires, y aboutissent dans l’espoir de trouver une porte de sortie. La plupart se savent ou se sentent menacés par les nazis. Beaucoup sont juifs. Beaucoup ont combattu le fascisme. Parmi eux, pris dans la nasse marseillaise, de nombreux militants et responsables politiques, des intellectuels et des artistes, un condensé des avant-gardes européennes.
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