Sur le site de l'université de Toulouse

http://www.novela.toulouse.fr/index.php?post/2009/09/15/Hommage-a-Jean-Zay

on pouvait lire:

« Chercheurs dans la ville ... Le CNRS a 70 ans / Hommage à Jean Zay

Il fut le Ministre de l’Intelligence avant guerre et, après avoir été emprisonné par le régime de Vichy, il fut assassiné avant la Libération par la milice.

Parmi ses nombreuses contributions à l’éducation, à l’administration, à l’université, il reste cette idée remarquable de la création d’un organisme de recherche pour libérer la créativité et les talents. C’était en 1939. »

On célèbre cet automne le 70e anniversaire de la création du CNRS, né le 19 octobre 1939 de la fusion entre une agence de moyens, (la Caisse nationale de la recherche scientifique) et un grand institut de laboratoires et de chercheurs, (le Centre national de la recherche scientifique appliquée).

Ce projet fut celui du Prix Nobel Jean PERRIN et du ministre Jean ZAY, qui resta en charge de l’Education Nationale et de la Culture de juin 1936 à septembre 1939.  Grand défenseur de l’école publique et laïque, résistant, condamné à la déportation par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand aux ordres de Vichy, emprisonné à Riom jusqu’au 20 juin 1944 où des miliciens viennent l’arracher à sa prison pour l’abattre dans un bois,

Ce projet de création du CNRS a été réalisé par la publication d’un décret signé le 19 octobre 1939 par le président de la République en exercice, à savoir Albert Lebrun.

Mais Jean ZAY avait déjà volontairement démissionné de son poste de ministre quelques jours avant cette date, le 3 septembre 1939, lorsque l'Allemagne a envahi la Pologne, afin de rejoindre son unité au front.

La création du CNRS, le premier Festival de Cannes et l'ENA furent parmi les nombreuses réalisations qui ont été inaugurées seulement après son départ du ministère, mais qui doivent beaucoup à ses talents, à sa vision globale et à son inventivité.

Ce sont tous les aspects de la vie sociale et politique de Marseille et des Bouches-du-Rhône, de l’armistice de juin 1940 jusqu’à l’occupation de novembre 1942, que Robert Mencherini explore, à partir de nombreuses sources souvent inédites.

Le jeudi 12 novembre 2009 nous avons organisé la projection du film "Dans la lumière de Jean ZAY", distribué depuis lors à tous les élèves du collège qui porte aujourd'hui le nom de Jean ZAY.

Cette projection fut précédée de quelques mots d'introduction sur Jean ZAY, prononcés par

Monsieur Norbert BERNARD

Adjoint au Maire de ROUSSET , délégué à la Culture et au Patrimoine

Sortie du film:

"Walter, retour en résistance"

ou la défense des valeurs du programme défini par le Conseil National de la Résistance, mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale dans la France libérée de l'occupation nazie.

C'est grâce à ce programme que nous bénéficions aujourd'hui d'une Sécurité sociale, d'une régime de retraite par répartition, d'une (encore appréciable) liberté de la presse. etc."

"A travers l’histoire de Walter, ancien résistant, ancien déporté haut-savoyard et sur fond de politique actuelle, deux questions se posent tout au long du film :

• « Qu’avons-nous fait des idéaux du Conseil National de la Résistance ? »
• « Résister se conjugue-t-il au présent ? »

• voir l'article du "Canard Enchaîné" ci-joint. Rappel du texte de Denis Kessler, idéologue du Medef, révélant en 2007 le fond de la pensée sarkozyenne: "Il faut défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance" 
• Sur le site www.jeunesenresistance.org on pouvait lire "Nous, jeunes progressistes, nous reconnaissons dans le programme défini par le Conseil National de la Résistance, ....."

Article paru dans La Provence du 28 novembre 2009.

On peut lire sur la page http://www.jzayenp.fr/432512676 le récit de Joe DAVRAY, et en  page http://www.jzayenp.fr/432510795 le long interview que nous a ccordé le résistant Auguste DELEUIL en 2008.