Carbone Spirito et les frères Guérini

Rediffusion des épisodes de la série documentaire sur FR3 Mediterrannée

ce samedi 10 janvier 2009 à 15 h 50 et 16 h 16... 

" Les parrains de la côte "

Un périple au coeur des noires légendes des figures du grand banditisme, dans leurs fastes ou leurs excès.

CARBONE ET SPIRITO - un film de Thierry Aguila

L’épisode «Carbone & Spirito» s’attaque à deux véritables mythes, inspirateurs d’un tas de films ou romans (cf «Borsalino»), mais aussi aux «inventeurs» des rapports complexes entre pègre et pouvoir politique. Carbone et Spirito sont les premiers à avoir réellement endossé des couleurs politiques pour accroître le champ de leurs exactions.

Ils sont les premiers «voyous politiques » de l’histoire. Les parrains et les «nervis» des générations suivantes, liés de près ou de loin à certains élus peu scrupuleux, ne feront que suivre leurs traces. Le récit des exploits et des crimes de Carbone et Spirito est en ce sens incontournable pour la série. Sans eux, sans la découverte de leur emprise sur le monde politique, on ne pourra comprendre comment le monde du crime a pu perdurer dans le paysage social français.

LES FRERES GUÉRINI - un film de Philippe Carrese Antoine et Barthélemy «Mémé» Guérini, déjà bien implantés dans le Milieu marseillais avant-guerre, deviendront les vrais parrains de Marseille après la Guerre en ayant fait le «bon choix» au contraire de Carbone & Spirito noyés dans la collaboration.

Avec l’aide d’autres «résistants» comme les frères Venturi, ils aident Gaston Defferre à prendre la mairie de Marseille, d’abord au détriment des collabos, puis des communistes.

Dans les années 60, Gaston Defferre les lâche. C’est la fin des Guérini. Le clan Guérini incarne la face sombre et cachée du Defferrisme. Ils sont aussi -via Antoine-, les pionniers de ce trafic de drogue qui, peu à peu, devient l’activité principale du grand banditisme et va aboutir à la French Connection.

Une série de documentaires écrite et réalisée par Thierry Aguila et Philippe Carrese

une coproduction : France 3 Méditerranée et Comip Strip.

Chantier du Mémorial du Camp des Milles

Article publié dans "La Provence" du 17/1/2009.

Ce dimanche 18 janvier à 11h30 sera lancé officiellement le chantier du Mémorial du Camp des Milles,

(Ancienne Tuilerie des Milles, Chemin de la Badesse - Aix en Provence Les Milles)

en présence de Jean-Noël GUÉRINI, président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, et par

Alain CHOURAQUI, Président de l'association Mémoire du camp des Milles 

et en présence de Serge KLARSFELD 

L'article ci-joint a été publié dans "La Provence" de ce  17/1/09.

Voir aussi à ce sujet le livre récent publié sous la direction de Robert MENCHERINI:

"PROVENCE-AUSCHWITZ: De l'internement des étrangers à la déportation des juifs, 1939-1944"

Les rafles à Marseille 22-23 janvier 1943

Article paru dans La Marseillaise du 26 janvier 2009.

Commémoration.

Dans la nuit du 22 au 23 janvier 1943, des milliers de personnes furent emprisonnées dans le quartier de l'opéra. 66 ans plus tard, Marseille se souvient 

Douze mille policiers... 2000 marseillais déportés vars les camps de la mort après avoir transité par le camp des Milles...

 

11 février 2009: Ville de TRETS: souvenirs et anecdotes _ Heures sombres du maquis

Article publié dans "La Marseillaise" du 11 février 2009.

Voici quelques lignes parue dans "La Marseillaise" du 11 février concernant une soirée à Trets, organisée par "Les Amis du village" et notre ami Guy VAN OOST, au cours de laquelle les heures sombres de l'occupation ont également été évoquées.

22 février 2009: Le Conseil d'Etat confirme la position prise par Jacques Chirac en 1995

Article paru dans "La Provence" du 22 février 2009.

Voici un article paru ce 22/2/2009 dans "La Provence" relatant un avis important prononcé récemment par le Conseil d'Etat et confirmant la position prise par Jacques Chirac en 1995: "Les actes et agissements de l'Etat par le régime de Vichy constituaient des fautes et engageaient sa responsabilité".

26 février 2009: Joe DAVRAY : un Belge, Résistant FTP, commando engagé dans le débarquement de Provence.... dès le 14 août 1944.

Nous voudrions vous présenter un Résistant, combattant du débarquement de Provence , un homme des plus modestes qui vit au milieu de nous sans avoir jamais raconté son histoire:

Joe DAVRAY : un Belge, Résistant FTP, commando  engagé dans le débarquement de Provence

.... dès le 14 août 1944

Nous avons obtenu de lui l'autorisation de publier ci-joint le résumé de ses états de service.

NB: dans les années qui suivront il viendra très souvent apporter son témoignage émouvant devant les élèves du Collège Jean ZAY de Rousset et du Lycée Marie-Madeleine Fourcade de Gardanne, où il commencerta seulement à raconter sa vie.

Jo RONSMANS-DAVRAY : un ami.

10 mars 2009: Jean ZAY: "Un ministre novateur et éducateur"

TRANSFORMER  L'ECOLE

Ces textes sont extraits de la page Web du Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) de l'Académie Orléans- Tours.

Transformer l'école : démocratiser moderniser

18 mars 2009 : Stéphane HESSEL, invité du Cercle Jean ZAY d'Orléans.

Stéphane HESSEL.

On pouvait lire dans LIBERATION du 24/3/2009 (http://www.libeorleans.fr/libe/2009/03/stphane-hessel.html)

"Stéphane HESSEL, co-rédacteur de la déclaration universelle des Droits de l'homme (1948) était, mercredi, l'invité du Cercle Jean ZAY et du conseil municipal de Saint-Jean-de-Braye (Loiret). Quelques minutes avant le dévoilement d'une plaque commémorative dans l'enceinte de la salle du conseil en compagnie de David THIBERGE, le maire socialiste de la ville, Stéphane HESSEL a répondu aux questions des journalistes."

La REPUBLIQUE du CENTRE  du 20/3/2009 écrit

"A 92 ans, Stéphane HESSEL reste mobilisé sur le front de la défense des droits de l'homme. Il était mercredi soir l'invité d'honneur du cercle Jean ZAY" 

"Mercredi soir, à la mairie de Saint-Jean-de-Braye, Stéphane HESSEL a découvert les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui figureront désormais dans la salle du conseil à gauche du buste de Marianne. "Un texte qui n'est pas un constat, mais un programme que toute personne qui accède à des responsabilités devrait avoir en tête."  

Il déclare également:

"J'ai eu le privilège d'avoir reçu cette année le prix Jean ZAY. Cela m'a d'autant plus touché que j'ai le souvenir de Jean ZAY, ministre de l'Education dont le rôle était alors très fort.

C'était le Front populaire, j'étais un jeune étudiant très enthousiaste. Les congés payés et l'école gratuite et obligatoire nous ont donné le sentiment que l'on entrait dans une nouvelle phase de la société.

Aujourd'hui je suis content de pouvoir rencontrer des gens qui partagent avec moi le souci d'une république sociale sérieuse ... ce qui je l'avoue n'est pas toujours le cas. Je suis parmi les plus critiques de ce que fait notre président !"

A l'issue de cette cérémonie, Stephane Hessel a participé au 13e banquet républicain organisé par le cercle Jean Zay. "Il y a quelque chose d'optimiste et de serein dans ses propos même lorsqu'ils sont graves. Ce sont autant d'encouragements au bonheur", confie Jean-Christophe Haglund, président du Cercle.

Vous trouverez ci-dessousd quelques photos prises à cette occasion.  

Vous pourrez lire aussi le texte du discours d'accueil prononcé par David Thiberge, maire de Saint-Jean-de-Braye, qui souligne l'actualité permanente de ce combat " Parce que vous êtes toujours présent là où des choses graves se passent. Parce que vous ne désespérez pas de changer le monde..."

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18 mars 2009 

Accueil de Monsieur Stéphane Hessel

Ambassadeur de France

Citoyen du monde

 

Monsieur Stéphane Hessel, j’écrivais dans mon dernier éditorial que Saint-Jean de Braye aurait le grand honneur de vous accueillir. Mais faut-il encore vous présenter ? Je suis tenté de dire non, tant votre notoriété est universelle.

Universelle, tout comme est universelle la déclaration des droits de l’homme. Nous savons tous, ici, que vous avez participé à sa rédaction, aux côtés du juriste René Cassin. La Déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée il y a eu 60 ans le 10 décembre dernier, par les Nations unies réunies en assemblée générale. Cela se passait en France, au Palais de Chaillot. 48 pays l’ont alors votée.

Ce texte a une grande valeur politique, il consacre l’universalité des droits de l’homme. Il est destiné à tout homme, quelle que soit son origine, sa race, sa confession ou le régime politique dont il relève.

Bien sûr, et là encore nous le savons tous, cela n’a pas empêché les horreurs du XXè siècle, l’apartheid, les génocides, les dictatures. Et c’est là, Stéphane Hessel, que j’ai envie de parler de vous, de votre action, de votre désir d’un monde de paix, de justice, de fraternité et de solidarité. Et de la manière dont vous vous êtes construit.

La déportation, en tant que résistant ? Une chance, dites-vous. Parce qu’un prisonnier est fait pour s’évader. Et que s’évader, c’est risquer sa vie. Vous ajoutez à cela qu’il faut faire sens de ce qui arrive, qu’il faut en témoigner. Que tout homme doit être responsable, doit agir, doit faire pour que l’horreur ne se renouvelle pas

La remise en cause du droit des étrangers ? Un crime, dites-vous. Vous êtes aux côtés des sans papiers, vous dénoncez une France dans l’illégalité au regard du droit des individus à la libre circulation. Pourtant, ce droit est édicté par l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’homme.

Au nom des valeurs de justice et de solidarité, vous dénoncez la situation des mal logés et la misère. Depuis deux jours, dans notre pays, les expulsions sont à nouveau possibles après « la pause hivernale ». Le combat continue. Car chaque individu doit pouvoir vivre dans la dignité.

Le conflit israélo-palestinien ? Vous dites que la première tâche est de s’entendre avec son voisin. Vous dénoncez la condition inhumaine des palestiniens. La manière dont sont bafouées les conventions du droit humanitaire. 

Parce que vous êtes toujours présent là où des choses graves se passent. Parce que vous ne désespérez pas de changer le monde.

Oui, vous dites qu’il ne faut jamais désespérer, qu’il faut rester ferme sur ses positions, qu’il faut se laisser encourager par le résultat de ce qui est déjà fait, qu’il ne faut jamais s’arrêter. Stéphane Hessel, vous persistez et signez !

Vous rêvez d’une déclaration universelle de l’interdépendance. Vous souhaitez transformer une « communauté involontaire de risques en communauté volontaire de destin » avec des hommes qui ont imagination, sagesse et expérience. Vous êtes de ces hommes qui ont la conviction et le courage de toujours aller de l’avant et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

Je salue votre colère face à la bêtise, je salue votre action militante, votre optimisme acharné, votre engagement. Vous dites qu’il ne faut pas se borner à dire « il faudrait » mais dire tout simplement « nous allons ».

Dans son invitation au banquet républicain qui nous réunit ce soir, Jean-Christophe Haglund, président du Cercle Jean-Zay, citait vos paroles : « J’ai compris très tôt qu’il n’y a pas d’autre solution pour vivre ensemble sur cette terre que d’apprendre à se comprendre et à dialoguer. »  Des paroles d’une grande simplicité qui résument la paix. Elles concluront mon propos.

Merci, Stéphane Hessel, ambassadeur de la paix et citoyen du monde. C’est, je le redis, un grand honneur de vous accueillir à Saint-Jean de Braye, dans notre maison commune.

                                                                   David THIBERGE

                                                                   Maire de Saint Jean de Braye

S. HESSEL et D. THIBERGE, maire de St Jean de Braye.

Stéphane HESSEL, Catherine MARTIN-ZAY, Jean-Christophe HAGLUND

6 avril 2009 : Jean ZAY et "Les Beaux-Arts et le Festival de Cannes"

Voici deux extraits concernant l'oeuvre culturelle de Jean ZAY."Les Beaux-Arts et le Festival de Cannes" et "Les auteurs" .

La Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux, le Musée des Arts et Traditions populaires, le Festival International de Cannes... ce sont toutes là des décisions du ministre Jean ZAY en 1939.

Puissent nos amis de la presse s'en souvenir 70 ans après, lors de l'ouverture du prochain Festival ... !

Ces textes sont extraits de la page Web du Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) de l'Académie Orléans- Tours.

14 avril 2009 : L'académicien Maurice Druon, auteur du Chant des Partisans est mort

LE MONDE.FR : Dernière minute
mardi 14 avril 2009
L'académicien Maurice Druon est mort.
 
Maurice Druon, écrivain, ancien ministre et secrétaire perpétuel honoraire de l'Académie française, est mort mardi, a annoncé l'académicienne Hélène Carrère d'Encausse.
 
Maurice Druon a notamment écrit les paroles du Chant des Partisans.
 
Voici les paroles du Chant des Partisans (interpété par Yves Montant sous le nom "Chant de la Libération".
Ce chant fut composé à Londres par Anna Marly et mis ensuite en parole par Maurice Druon et Joseph Kessel.
 
A l'heure où les mairies de la région imposent la suppression des paroles de Résistance, et la disparition du texte d'Eluard "Liberté" sur la place des Cardeurs à Aix-en-Provence, il est bon de se souvenir de celles-ci:
 
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
 
Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau: dynamite...
 
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rèves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...
 
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
 
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

20 avril 2009 : "La Retirada". Jean ZAY et la non-intervention de la France.

1939 - 2009 … Il y a 70 ans: Fin de la guerre d’Espagne

2009… Cette année sera marquée par les manifestations du 70ème anniversaire de « la retirada », c’est-à-dire la fin de la guerre d’Espagne en 1939.

Depuis le début de l’année des manifestations très importantes ont commencé ou sont prévues dans de très nombreux pays. En Espagne, bien sûr, mais aussi dans toute la péninsule Ibérique, dans tous les pays d’Europe, ceux d’Amérique du Sud comme ceux d’Afrique du Nord et dans d’autres pays du monde.

En France, les manifestations prennent un tour particulier car c’est le pays qui « accueillera » l’immense majorité de toutes celles et tous ceux, femmes, qui « tras el pirinéo » ( derrière les Pyrénées) fuyaient Franco et le fascisme.

Ils seront en tout un peu plus de 500 000 à passer la frontière entre l’Espagne et la France. Parmi eux il y a, bien sûr, les soldats de l’armée républicaine mais la majorité étaient des civils, des femmes, des enfants, des ouvriers, des paysans, des intellectuels, des poètes, des musiciens, des écrivains etc. Ils sont tous arrachés à leur terre, à leur langue, à leur culture et à leurs racines. 1939. C’est l’exode d’un peuple.

Les femmes ont tenu dans cette histoire un rôle essentiel. Elles ont été des combattantes de la liberté à l’égal des hommes.

Mais en guise d’accueil, ce furent les camps du mépris.

Remarquons en effet, qu’en plus de la déception provoquée par la politique de non-intervention de la France, les réfugiés seront parqués dans des camps de concentration. La France de 1938, en effet, celle de Daladier, s’était dotée d’un arsenal de lois honteuses pour le pays des droits de l’Homme, mais qui permirent de surveiller et de réprimer les étrangers. C’est en fonction de ce cadre législatif que les républicains espagnols étaient appelés : « les indésirables ».  

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L'association "Mémoires vivantes" a présenté les 7 et 8 avril à Marseille une exposition et des témoignages sur

On se souvient de la décision de non-intervention du gouvernement français du Front Populaire. Mais cette décision n'était pas unanime.

L'historien Robert MENCHERINI nous rappelle que Jean MOULIN a fait à cette époque ses premières expériences de clandestinité en organisant la fourniture d'armes aux combattants républicains espagnols.

Marcel RUBY dans son ouvrage sur Jean ZAY écrit:

19 mai 2009: Un anniversaire très discret cette année: le 70e Festival de Cannes

Il est un anniversaire très discret cette année: celui du 70e Festival de Cannes.

Et oui.... 70 ans depuis son invention en 1939 par le ministre du Front Populaire Jean ZAY.

Nous vous joignons un texte d'information sur ce sujet.

Plusieurs manifestations auront lieu en Provence, en juin, en souvenir de Jean ZAY et de la Résistance. Nous vous informerons sous peu.

 

19 mai 2009 : Communiqué de Presse

12 juin 2009: Maquis de Saint ANTONIN 16 juin _ exposition et conference

Avant nos manifestations des 19 juin à Aix, 20 et 23 juin à Rousset et 27 juin à Peynier,

nous vous informons de l'hommage qui sera rendu par l'ANACR d'Aix aux 13 Résistants du maquis de Saint Antonin  le

 mardi 16 juin à 17 h 30 à Saint Antonin sur Bayon

suivi d'un exposé par le Pr. Robert MENCHERINI  à 19 heures (Il est prudent de se faire inscrire au 04.42.66.84.60)

L'exposition sur la Résistance en Pays d'Aix durera du 5 au 17 juin à la Maison Saint Victoire à St Antonin.

16 juin 2009: Vernissage Expo RESISTANCE MARSEILLAISE, ce vendredi 18h à AIX

L’   « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire », et

    L’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance d’Aix et Pays d’Aix,    

ont le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition historique réalisée sous la supervision du Pr. Robert MENCHERINI :

« Résistance Marseillaise R2 »

le vendredi 19 juin à 18 heures

en présence du Colonel Jean-Paul MARCADET (Résistant FFI), Président de l'ANACR des Bouches du Rhône,

à la Maison de la Vie Associative Le Ligourès (salle 408), Place Romée de Villeneuve à Aix-en-Provence

L’exposition se déroulera du 19 au 29 juin 2009.

Articles dans LA MARSEILLAISE avant conférence du 20 juin 2009.

Voici deux excellents articles sur Jean ZAY, parus dans La Marseillaise du 17 juin, annonçant  la Conférence-débat que nous organisons à Rousset le samedi 20 juin 2009.

Article paru dans "La Marseillaise" du 16 juin 2009

28 juin 2009: Le Président Sarkozy adhère aux valeurs du programme du CNR de 1944 ?

Dans son discours du 22 juin 2009 devant le Congrès, nous avons entendu le Président Nicolas Sarkozy vanter les mérites du programme élabore par le Conseil National de la Résistance, adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944.

Il déclare en effet :

« Le modèle républicain reste notre référence commune. Et nous rêvons tous de faire coïncider la logique économique avec cette exigence républicaine.

Ce rêve nous vient, pourquoi ne pas le dire, du Conseil National de la Résistance qui, dans les heures les plus sombres de notre histoire, a su rassembler toutes les forces politiques pour forger le pacte social qui allait permettre la renaissance française.

Cet héritage est notre héritage commun. »

Mais qu’en ont dit jusqu’à présent l’UMP et le patronat ?

 

 

Ce Programme de la Résistance, rédigé en 1944 par le CNR et repris dans le préambule de la Constitution de 1946, a établi les fondements du modèle économique et social français de l’après guerre, celui des « trente glorieuses. »

Ce texte déplait profondément au patronat qui aimerait bien le voir disparaître de la Constitution.

Le patronat veut s’affranchir du Programme de la Résistance.

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Jean-Luc Porquet, pour le Canard Enchaîné du 6 février 2008, épingle Charles Beigbeder, qui vient de repartir à l’attaque dans le JDD contre ce vestige insupportable des « jours heureux. »

"A bas les jours heureux !"

Par Jean Luc Porquet, Le Canard Enchaîné,6 février 2008

 

C’est le genre de choses qu’on laisse passer, à force. Il y en a tellement. Ils sont tellement « décomplexés »... La première fois, c’était en octobre dernier. Denis Kessler, ex-mao passé au capitalisme financier, ancienne éminence grise du baron Seillière lorsque celui-ci pilotait le Medef, lâchait cette mâle déclaration de guerre : « II faut défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance. » Qu’est-ce qu’elle venait faire là, la Résistance ?

Kessler s’en réjouissait : au fond, les différentes réformes engagées par Sarkozy, disait-il, « peuvent donner une impression de patchwork », mais « on constate qu’il y aune profonde unité à ce programme ambitieux » : défaire ce qu’ont fait les résistants, justement. Cette provoc’ avait fait quelques vagues, sans plus.

Et puis la semaine dernière, Charles Beigbeder a remis ça. Dans une tribune au « JDD » (27/1), le pédégé de Poweo a affirmé, l’air de rien, que selon lui le rapport Attali permettrait enfin d’en finir avec cette France « qui continue à vivre sur un modèle fondé en 1946, à partir du programme du Conseil national de la Résistance ». Tiens, tiens. Lui et Kessler, même combat. Charles Beigbeder, le prototype du jeune loup moderne. L’homme qui veut tailler des croupières à EDF en vendant de l’électricité privée aux Français.

Il avait un beau titre, le programme des résistants : « Les jours heureux ». On comprend qu’il faille en finir d’urgence. Il était le résultat d’un compromis né entre tous les mouvements de résistance luttant contre l’occupant et les principaux partis politiques, dont le PC. On comprend que cela paraisse aujourd’hui insupportable. Il affichait de hautes ambitions. Entre autres, « la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ; un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’Etat ; une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ».

Insupportable, non ? On y trouvait d’autres projets complètement fous. Les résistants rêvaient que les enfants français puissent « bénéficier de l’instruction et accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents ». Affreusement égalitariste !

Ils voulaient aussi que soit assurée « la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent ». On comprend que ça énerve. Et aussi « l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ». Complètement ringard, non ?

On remercie MM. Kessler et Beigbeder de nous avoir annoncé franchement la fin des beaux jours, prévue pour l’après-municipales.

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L’Appel des Résistants http://www.avenirdattac.net/spip.php?article216

 

A l’occasion de la commémoration du 60ème anniversaire du Programme de la Résistance adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944, treize résistants ont lancé un appel aux jeunes générations, pour que « la flamme de la résistance ne s’éteigne jamais. »

 

Signataires : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.

Programme du Conseil national de la Résistance http://pagesperso-orange.fr/felina/social/programme_cnr.htm

Conseil National de la Résistance - 15 mars 1944

 


 

 

 

Juin 2009: Manifestation à Aix, Rousset en Peynier en mémoire de Jean ZAY et Albéric LAURENT